L'amélioration du classement du Maroc dans l'Indice de perception de la corruption (IPC) au titre de l'année 2018, pour la deuxième année consécutive, conforte les résultats des politiques gouvernementales et des programmes nationaux de lutte contre la corruption, a indiqué le ministère de la Réforme de l'Administration et de la Fonction publique.
Selon le rapport annuel de Transparency International sur l'IPC-2018, publié mardi, le Maroc a été classé à la 73-ème position, sur 180 pays, avec 43/100 points, améliorant son classement par rapport à 2017, année lors de laquelle le Royaume a occupé la 81-ème place (40/100) et 2016 (90-ème sur 176 pays - 37/100).
Dans un communiqué à l'issue de la publication de ce rapport, le ministère a indiqué que cette amélioration conforte les résultats des politiques gouvernementales et des programmes nationaux et internationaux auxquels le Maroc a adhéré avec audace et responsabilité pour la lutte contre la corruption, citant dans ce sens la Stratégie nationale de lutte contre la corruption et la promulgation de la loi sur le droit à l'information, qui entrera en vigueur le 12 mars prochain, en plus du lancement de la ligne directe pour dénoncer les actes de corruption et du portail national des réclamations.
En plus de promouvoir la transparence du budget et l'implication des citoyens dans l'action gouvernementale, ces mesures ont permis l'adhésion officielle du Maroc, l'année dernière, au Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP), note le communiqué, précisant que ce dernier vise à encourager les pays adhérant à soutenir la démocratie participative, en plaçant les citoyens au centre de leurs préoccupations, à travers la consolidation de la transparence, de l’accès à l’information, de la probité et de la lutte contre la corruption et la mise à profit des technologies modernes.
Selon l'IPC-2018, le Maroc occupe le premier rang à l'échelle maghrébine, aux côtés de la Tunisie, la 6-ème place au niveau arabe et la 9-ème position à l'échelle africaine, rappelle le communiqué, soulignant que le Royaume fait partie des dix pays ayant le plus progressé dans cet Indice.
L'IPC classe 180 pays en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, sur la base d'avis d'experts et de responsables dans le domaine des affaires, en attribuant à chacun un score allant de zéro signifiant "fortement corrompu" à 100 "très peu corrompu".