Entretien. «Notre ministère s’est engagé à appuyer les provinces du Sud afin d’en faire un hub africain»

Entretien. «Notre ministère s’est engagé à appuyer les provinces du Sud afin d’en faire un hub africain»

Les provinces du sud connaissent un essor urbanistique important. Pour accompagner cette dynamique, le département de tutelle a lancé un ensemble de programmes pour soutenir les domaines qu’il supervise. Entretien avec Nouzha Bouchareb, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville.

 

 

Finances News Hebdo : Les provinces du Sud connaissent une dynamique économique et démographique importante, ayant engendré un essor urbanistique. Quelles sont les mesures prises par votre département pour accompagner cette évolution ?

Nouzha Bouchareb : Nul n’ignore l’importance des provinces du Sud au vu de leur rôle en tant que centre d’unité et d’ancrage historique et civilisationnel du pays, ainsi que l’intérêt porté par SM le Roi à ces régions du Royaume afin d’assurer à leurs populations un cadre de vie sain et adéquat. Les provinces du Sud, comme vous le savez, connaissent une dynamique de développement importante en termes d’équipements et d’infrastructures, d’éducation, d’emploi des jeunes, de promotion de l’auto-entrepreneuriat, de santé et surtout des perspectives de développement d’une société tournée vers l’avenir. Cette dynamique est engendrée grâce au modèle de développement dédié à ces provinces en vue d’assurer leur résilience et leur capacité d’adaptation aux nouveaux défis, et ce conformément aux hautes orientations royales incitant à la mise en place d’une gouvernance territoriale intégrée, rénovée et résiliente, basée sur la régionalisation avancée. Une dynamique qui sera sans doute renforcée davantage par le nouveau modèle de développement, dont le rapport général a été présenté à SM le Roi le 25 mai 2021 et qui consacre un axe important aux territoires et à leur durabilité.

Aussi, la reconnaissance internationale de la souveraineté du Maroc sur notre Sahara a marqué un tournant important pour le Royaume que nous allons accompagner par le développement de nouveaux programmes d’habitat et d’amélioration du cadre de vie des populations locales, permettant de renforcer l’essor économique que connaissent nos provinces du Sud. Je tiens à rappeler aussi que l’intervention de notre ministère porte sur plusieurs volets : un volet stratégique pour le renforcement de l’armature urbaine, un deuxième portant sur la mise en œuvre des programmes de développement et, enfin, un autre relatif à l’habitat et la politique de la ville. Les provinces du Sud bénéficient dans ce sens d’actions prioritaires en matière de planification urbaine permettant l’accompagnement de la dynamique de développement et des projets et programmes structurants. Une planification stratégique innovante et axée sur le développement durable, qui permet la territorialisation des stratégies et programmes sectoriels et la mise en place d’une offre territoriale d’investissement porteuse de développement économique et social intégré et durable.

 

F. N. H. : Justement, Madame la ministre, pouvez-vous nous éclairer davantage sur le renforcement de l’armature urbaine ?

N. B. : Afin de garantir un développement cohérent du territoire sur tous les plans aussi bien économique, que social et environnemental, les provinces du Sud sont actuellement dotées d’importants outils stratégiques de planification territoriale, notamment le Schéma national d’armature urbaine (SNAU), le Cadre d’orientation de la politique publique de l’aménagement du territoire (COPPAT), les Schémas directeurs d’aménagement urbain (SDAU) et le Schéma régional de l’aménagement du territoire (SRAT), qui constituent un référentiel pour l’élaboration du programme de développement régional et du contrat État-région. Il est, toutefois, important de signaler que les orientations stratégiques issues de ces documents confortent celles du nouveau modèle de développement, conformément aux hautes directives royales qui visent la restructuration de  l’armature urbaine et le renforcement de la synergie fonctionnelle des différentes strates de villes.

Les orientations du SNAU sont structurées sur la base d’une vision prospective du paysage urbain du Sud, autour de deux principaux axes qui sont l’aménagement et le développement de l’aire métropolitaine de Laâyoune ainsi que le développement des systèmes urbains territoriaux, renforçant les pôles de développement de Dakhla et de Guelmim. Par ailleurs, et dans l’objectif d’encadrer la dynamique urbaine, le département de l’Aménagement du territoire national et de l’Urbanisme, en étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, a établi une stratégie nationale pour la promotion des petites villes, qui a pour objectif la requalification et la promotion de la compétitivité de ces territoires, visant la création des dynamiques de développement socioéconomique et l’amélioration du cadre de vie des populations. Concernant les provinces du Sud, la stratégie a préconisé, entre autres, la promotion des centres frontaliers en pôles d’équilibre afin de répondre aux objectifs d’attraction, de stabilisation et de regroupement des populations. Ajoutons à cela la promotion de la compétitivité des petites villes du Sud, en se basant sur un certain nombre d’actions prioritaires, ainsi que l’adoption d’un modèle urbain durable adapté aux spécificités climatiques de la zone.

En matière d’urbanisme, notre ministère a adopté une approche anticipative de la dynamique de développement territorial, à travers la couverture en documents d’urbanisme dépassant aujourd’hui plus de 80% du territoire des régions du Sud, et veille à leur actualisation de façon continue pour être en phase avec les dynamiques et changements économiques et sociaux que connaissent ces territoires. Notons également que cinq SDAU sont homologués, traçant une vision de développement intégré à l’horizon de 20 ans, et trois sont en cours de réalisation, permettant ainsi de traduire et territorialiser les orientations futures de développement économique et social des provinces du Sud. Aussi, en s’inscrivant dans le processus de la régionalisation et la déconcentration administrative, notre ministère a signé des contrats objectifs régionaux avec l’ensemble des composantes sous tutelle. Ces conventions, basées sur une vision intégrée, visent une meilleure convergence des interventions de notre ministère en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme, de lutte contre l’habitat insalubre et de mise à niveau urbaine et ce, pour une amélioration continue du cadre de vie des citoyens.

 

F.N. H. : Par rapport à cet aspect de développement territorial, et plus particulièrement l’amélioration du cadre de vie, comment votre ministère s’active pour y répondre, tout en respectant les spécificités climatiques de la région ?

N. B. : Sur ce registre, une réflexion sur de nouveaux modèles et instruments est engagée en vue d’assurer leur résilience et leur capacité d’adaptation à l’échelle des nouveaux défis et ce, en implémentation des hautes directives royales lancées dans son discours historique de la ville de Laâyoune, à l’occasion du quarantième anniversaire de la Marche verte triomphante (2015), mais aussi pour s’inscrire dans la logique et les orientations issues de NMD. A cet effet, notre ministère s’est engagé à appuyer les provinces du Sud à plusieurs niveaux, et ce dans la perspective d’en faire un hub africain et portail vers l’Afrique subsaharienne. A l’échelle macro, nous aspirons répondre aux différents défis qu’affrontent ces provinces, particulièrement les défis relatifs à l’armature urbaine. En effet, l’encadrement de l’armature urbaine de ces provinces passe par le développement de l’aire métropolitaine de Laâyoune,  qui sera favorisée par le renforcement du système d’interface formé par cette ville, son port et son aéroport et sa fonction de nœud routier. Ceci de manière à jouer un rôle dans la connexion des régions sahariennes avec l’Afrique de l’Ouest et avec les Îles Canaries, l’amélioration de la connectivité interne de l’ensemble du territoire par la création d’un réseau routier en étoile autour de Laâyoune avec des axes express, le long du littoral ou en direction de Boukraâ et Smara, ainsi que le renforcement de l’attractivité des villes pour les activités classiques (phosphates et pêche), les activités innovantes (enseignement universitaire). Un chantier qui concerne également le développement et la diversification de l’infrastructure et des sites d’accueil (centrales solaires, centrales éoliennes, stations de dessalement de l’eau de mer, etc.), sans oublier l’amélioration du cadre urbain et des conditions de vie de la population via le lancement de projets urbains dans toutes les villes, avec des projets de villes vertes, équitables et intelligentes et des éco-quartiers.

Quant à l’appui au développement territorial, notre action consiste en l’accompagnement de la mise en œuvre du NMD des provinces du Sud à travers le financement des projets de développement via le Fonds de développement rural et des zones montagneuses, notamment ceux dédiés au tourisme rural. Actuellement, notre ministère réalise avec le département de l’Intérieur le Programme national de développement intégré des centres ruraux émergents, qui a permis l’identification de centres ruraux qui se distinguent par leur capacité à jouer le rôle de pôle de développement rural local. Au niveau des provinces du Sud, et en concertation avec les acteurs locaux, 38 centres ont été identifiés, dont 15 centres faisant partie d’un programme prioritaire qui prévoit le montage de projets de territoires des centres cibles. Lesdits projets ont pour objet de réduire les inégalités spatiales et améliorer le bien-être de la population rurale, d’impulser le développement rural en focalisation sur ces centres, de même que l’encadrement de l’investissement public dédié à ces territoires cibles. Les outputs de ce programme permettront de renforcer l’armature urbaine existante et la promotion des centres ruraux. A titre d’exemple, au niveau de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, 8 projets bénéficient de l’appui financier de notre département, dont 3 d’entre eux concernent les centres ruraux visant à créer des pôles compétitifs. Ces projets portent sur la création de zones pour l’artisanat et les activités de service dans des communes rurales pour un montant global de 22 millions de DH, dont 10 millions de DH financés par notre ministère. Par ailleurs, 5 centres émergents ont été sélectionnés pour bénéficier de l’appui financier dans le cadre de projets de développement intégré, visant à regrouper des projets locaux, en plus de 3 centres ruraux qui sont inscrits dans le cadre d’un plan d’urgence afin de réduire les répercussions de la crise sanitaire.

 

F. N. H. : Dans quelle mesure l’action de votre ministère contribue-t-elle à préserver l’aspect architectural des provinces du Sud ?

N. B. : Nous attachons une grande importance à l’amélioration et le rehaussement de la qualité de l’aspect architectural et paysager. Les chartes architecturales, urbanistiques et paysagères constituent un outil, essentiellement incitatif et mobilisateur, qui a pour objectif principal d’encadrer et d’accompagner les différents gestionnaires et intervenants dans l’acte de bâtir. La nouvelle génération de ces chartes propose des actions opérationnelles relatives au ravalement des façades, à l’aménagement paysager et à un certain nombre de détails relatifs au mobilier urbain et même aux espèces végétales appropriées. Les provinces du Sud comptent 7 chartes architecturales, dont 4 achevées concernant les villes de Tarfaya, Boujdour, Laâyoune et Dakhla et 3 en cours d’élaboration concernant les villes de Guelmim, Assa Zag et Dakhla (la ville est dotée déjà d’une charte mais une nouvelle est en cours de création).

Concernant le programme d’assistance architecturale et technique en milieu rural, figurant parmi les engagements du programme gouvernemental 2017-2021, il vise à améliorer les conditions de vie de la population rurale par la réhabilitation et la restructuration des groupements de population dans ces zones, fournir une assistance technique, à titre gracieux (plans architecturaux et béton armé en plus du suivi du chantier), au profit des populations démunies, produire des logements adaptés au contexte local, respectant les normes d’hygiène et de sécurité ainsi que les exigences liées au développement durable, et enfin préserver et promouvoir les spécificités architecturales ainsi que les cultures de constructions locales. Une conventioncadre pour l’assistance architecturale en milieu rural dans la région de DakhlaOued Ed-Dahab a été signée en 2017 avec le Conseil de la région. Une autre convention spécifique pour les modalités pratiques de l’opérationnalisation du programme a été signée en 2019 avec le Conseil régional de l’Ordre des architectes et le Conseil régional des ingénieurs géomètres topographes. Les conventions-cadres des autres régions du Sud, à savoir Guelmim-Oued Noun et Laâyoune-Sakia El Hamra, sont en cours de finalisation en concertation avec les Conseils des deux régions. J’aimerais signaler que la réussite de ce processus contribuerait à la mise à niveau de ces centres, qui revêtent une importance particulière en tant que points de transit reliant les régions du Nord du Royaume et la zone de transit de Guergarat vers les pays subsahariens.

 

F. N. H. : Outre les offres en logements, quelles sont les dispositions prises pour renforcer les zones d’activités, les locaux professionnels ou industriels ?

N. B. : Nous sommes très conscients de l’importance de la planification territoriale et de l’urbanisme comme levier à l’investissement et à la création de l’emploi. En effet, l’accélération de la cadence de réalisation et d’homologation des documents d’urbanisme, représentant des outils d’anticipation du développement et de gestion du territoire, permettent un développement économique et social des collectivités territoriales et facilitent la mobilisation du foncier nécessaire à l’accueil des projets de développement. Pour relever ces défis, notre ministère participe aux commissions locales chargées du choix de l’emplacement des différents projets contenus dans le nouveau programme de développement et de l’évaluation foncière ainsi qu’aux commissions régionales d’investissement chargées de la mobilisation du foncier public. Notre Département contribue également à l’élaboration d’études préliminaires nécessaires à la réalisation des projets de développement. Ainsi, notre ministère a accompagné techniquement et juridiquement d’importants projets de développement. Citons, à cet égard, le projet de technopôle de Foum El Oued, les ports de pêche, le CHU et la Faculté de médecine de Laâyoune, la zone industrielle et logistique d’El Marsa, l’hôpital provincial de la région de Guelmim, la voie régionale reliant Tiznit à Laâyoune, un centre d’exposition et de vente des produits d’artisanat à Guelmim, un centre de préservation et conservation des gravures rupestres, les ceintures vertes pour les villes de Guelmim et Tan-Tan, ainsi que le projet de valorisation de la ville de Dakhla et des centres émergents de la Province de Oued Ed-Dahab.

 

F. N. H. : Quelles sont les réalisations en matière de lutte contre l’habitat insalubre ?

N. B. : Des programmes de grande envergure ont été lancés grâce à la vision éclairée de SM le Roi au niveau de toutes les provinces du Sud, notamment ceux relatifs à la lutte contre l’habitat insalubre. Dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, un investissement de plus de 4,5 milliards de dirhams a été mobilisé pour combler le déficit en matière de logements, dont 3,470 milliards de DH financés par notre département. Le recasement des habitants des campements Al Wahda a permis de déclarer la ville de Laâyoune sans bidonvilles en juillet 2008 et la ville de Boujdour en février 2010. Aussi, différents programmes de logement ont été opérés dans la région de Dakhla et Oued Ed-Dahab pour un coût total estimé à plus de 1,533 milliard de DH, dont 853 millions de DH pris en charge par notre ministère. A signaler qu’au niveau des trois régions, un investissement global de 1,272 milliard de DH a été déployé par notre département, dans le cadre du programme Al Aouda et Al Wahda pour la réalisation de près de 20.000 unités de résorption. Au cours du mois de janvier 2021, une visite de terrain a été effectuée pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets et des différents programmes menés par notre ministère dans les régions du Sud. Lors de ces visites, nous avons tenu des rencontres de concertation,  d’échanges et d’écoute avec les acteurs régionaux et locaux ainsi qu’avec tous les intervenants dans l’acte de bâtir afin d’identifier les nouveaux besoins des territoires en matière d’urbanisme et d’habitat et de les accompagner pour relever les nouveaux défis, suite à la dynamique impulsée par la vision clair voyante de SM le Roi Mohammed VI. C’était également une occasion pour définir, en concertation avec l’ensemble des acteurs territoriaux, un projet de plan de relance post-crise sanitaire permettant de redynamiser le secteur de la construction fort pourvoyeur d’emploi.

 

F. N. H. : Quelles sont les dispositions déclinées pour faciliter les démarches administratives et attirer les investisseurs ?

N. B. : Les hautes orientations royales, que Dieu l’assiste, ainsi que le NMD du Royaume établi à l’horizon 2035, nous interpellent pour relever les challenges du développement ciblé à travers ses ambitions, en propulsant le Maroc dans le tiers supérieur des classements mondiaux des nations durant les quatorze années à venir, et ce dans divers domaines d’activités. Ceci requiert la mobilisation des compétences nationales et locales, le renouvellement de l’appareil administratif et l’utilisation maximale de la digitalisation, compte tenu de son potentiel transformationnel très rapide et efficient. Aussi, nous avons pris plusieurs dispositions en vue de faciliter les démarches administratives, d’attirer les investisseurs, d’atténuer les effets liés à la crise sanitaire Covid-19, de renforcer l’intelligence territoriale, d’accompagner la reprise progressive et d’améliorer la capacité de résilience et d’innovation dans les différents secteurs d’activités. Ces procédures ont porté sur la simplification des procédures et l’amélioration de l’environnement de l’investissement et du climat des affaires.

Dans ce sens, plusieurs actions ont été mises en place, à savoir la généralisation du service de pré-instruction des projets, en coordination avec l’ensemble des intervenants et professionnels concernés. S’y ajoute l’accélération du processus de dématérialisation des services offerts par les Agences urbaines durant la période de la crise sanitaire afin d’assurer la continuité d’un service public de qualité, le renforcement du climat de confiance et la mise en place d’un climat des affaires stable et attractif, favorable au redémarrage de l’investissement. Par ailleurs, notre ministère s’est inscrit dans un processus de simplification et de dématérialisation des procédures d’autorisation d’urbanisme, à travers une réduction du nombre d’intervenants, l’unification des procédures, l’instauration d’un processus de suivi transparent ainsi que l’octroi des autorisations d’urbanisme et de la note de renseignements urbanistiques en mode 100% numérique. Le lancement du Géoportail national des documents d’urbanisme www.taamir.gov.ma, est également un gage de notre ministère pour faciliter et améliorer l’accès des citoyens et investisseurs à l’offre territoriale planifiée et améliorer le climat des affaires.

Ce Géoportail dédié à l’investissement permettra aux investisseurs de visualiser à distance l’offre territoriale et traduire les dispositions des documents d’urbanisme en opportunités d’investissement réel. Il englobe des informations incluant les indicateurs territoriaux, les indicateurs économiques, les nouvelles zones  d’urbanisation, les réserves en zones de projets intégrés, les zones industrielles, logistiques et touristiques, etc. Ce portail permettra de mettre à la disposition du public les données d’urbanisme référencées par les coordonnées géographiques nécessaires pour garantir, à tous, une meilleure visibilité. Concernant l’accès à l’information sur l’offre territoriale, plus de 900 documents d’urbanisme homologués sont déjà mis en ligne et accessibles gratuitement. Enfin, il est opportun de citer le lancement du projet d’«Agences urbaines numériques 2.0» visant la transformation numérique de la totalité des activités de ces structures en charge de la planification et gestion urbaine ainsi que celui de la dématérialisation des documents d’urbanisme «e-urbanisme» visant la digitalisation du processus d’élaboration des documents de planification urbaine, notamment de l’enquête publique.

 

 

 

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