Au terme du troisième trimestre de 2020, seul un quart des actifs occupés (25,6%) bénéficie d’une couverture médicale liée à l’emploi (36,9% dans les villes et 9,5% à la campagne). Ces parts ont été respectivement de 24,5%, 36,4 et de 8,3% au même trimestre de 2019.
La part des actifs occupés affiliés à un régime de couverture médicale s’améliore avec le niveau de diplôme. Elle passe de 12,1% parmi les personnes n'ayant aucun diplôme à 74,2% parmi les détenteurs d’un diplôme supérieur[1].
Selon les secteurs, les actifs occupés exerçant dans l’"industrie y compris l’artisanat" enregistrent le taux de couverture médicale le plus élevé (44,5%), suivis de ceux relevant du secteur des services (37,1%), des BTP (12,0%) et de l’agriculture, forêt et pêche (5,6%).
Près de la moitié (46,5%) des salariés bénéficient d’une couverture médicale assurée par leurs employeurs ; 53,5% en milieu urbain et 27,2% en milieu rural; 60% parmi les femmes et 43,4% parmi les hommes.
Par ailleurs, un peu plus de la moitié des salariés (55,1%) ne disposent d'aucun contrat formalisant leur relation avec l'employeur (55,2% au troisième trimestre de 2019).
Un peu plus du quart (25,6%) disposent d'un contrat à durée indéterminée, 11,8% d'un contrat à durée déterminée et 6,2% d’un contrat verbal.
La part des salariés ne disposant d'aucun contrat s’élève à 40,5% parmi les femmes et à 58,4% parmi les hommes; ces deux parts étaient respectivement de 41,3% et de 58,7% au troisième trimestre de 2019.
Les jeunes salariés âgés de 15 à 29 ans et les personnes n'ayant aucun diplôme sont les plus touchés par le travail sans contrat, avec respectivement 63,4% et 72,8%.
Un actif occupé sur 10 (10,2%) exerce un emploi de type occasionnel ou saisonnier, 13,1% en milieu rural et 8,1% en milieu urbain.
Ces parts étaient respectivement de 9,7%, 12,1% et de 7,9% au troisième trimestre de 2019.
[1]Niveau supérieur : Baccalauréat, diplômes de cadres moyens et diplômes de l'enseignement supérieur (facultés, grandes écoles et instituts supérieurs).