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La Grande Bretagne souhaite booster les échanges commerciaux avec le Maroc, après le Brexit

La Grande Bretagne souhaite booster les échanges commerciaux avec le Maroc, après le Brexit

Le ministre britannique de l'Investissement, Graham Stuart, a exprimé, vendredi à Rabat, son souhait de booster les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni, dans un contexte marqué par la sortie prochaine de la Grande Bretagne de l’Union européenne.

S'exprimant lors d’un point de presse, tenu dans le cadre de sa visite de travail au Maroc, Stuart a mis l'accent sur la nécessité de renforcer les relations commerciales bilatérales qui "restent en deçà du niveau auquel aspirent les deux parties", rappelant que les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni ont augmenté de 36% en 2016 par rapport à 2015 avec un volume globale de 3,5 milliards de dollars.

Il a, à cet égard, fait part de la volonté du Royaume-Uni d’avoir une présence commerciale "plus forte" au Maroc, tout en se félicitant de la présence d’entreprises britanniques dans les secteurs financier, logistique et aérospatiale.

Cette première visite au Maroc a été l’occasion de prospecter les pistes de développement du partenariat maroco-britannique, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’énergie et des infrastructures, a-t-il précisé.

Au cours de sa rencontre avec le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer la coopération financière entre la place boursière de Londres et la bourse de Casablanca, en vue de promouvoir les investissements entre les deux pays, a rapporté Stuart.

Il a également mis en avant les opportunités d’investissement au Royaume-Uni dans le cadre du programme de soutien "UK export finance" qui offre des garanties, octroyées par le gouvernement britannique au profit des entreprises marocaines souhaitant s’implanter au Royaume-Uni.

Lors de sa visite à Tanger Med, Stuart s’est informé sur les immenses opportunités dont regorge le Royaume, ainsi que sur le potentiel que recèle le marché marocain, en tant que hub financier vers le marché africain. 

Au cours de sa rencontre avec le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, le ministre britannique a salué l’intérêt porté par le Maroc pour la langue et la culture anglaises en prévoyant des accords visant la généralisation de programmes d’enseignement de la langue de Shakespeare à tous les niveaux scolaires, notamment l'enseignement supérieur.


 

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