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Boussaid : La BID a accordé au Maroc des financements de 6,8 milliards de dollars depuis sa création

Boussaid : La BID a accordé au Maroc des financements de 6,8 milliards de dollars depuis sa création

Le montant global des financements accordés au Maroc par la Banque Islamique de Développement (BID), qui tiendra ses 44èmes réunions en 2019 à Marrakech, a atteint 6,8 milliards de dollars, a relevé, mercredi à Tunis, le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid.

« Le Maroc occupe la sixième position en termes de financements accordés par la BID avec un montant de 6,8 milliards de dollars à fin 2017", depuis sa création en 1975, a déclaré le ministre en marge de l’ouverture des 43èmes réunions annuelles du Groupe de la Banque Islamique de Développement.

Il a précisé que 2,8 milliards de dollars ont été accordés au Maroc pour la réalisation des projets de développement dans les secteurs des énergies, (40 %), des transports (27%), de l’eau et de l’assainissement (25 %) et l’agriculture (7 %) et 4 milliards de dollars en tant que facilités du commerce extérieur en faveur du secteur privé et des entreprises publiques.

Boussaid a ajouté que le Royaume avait aussi bénéficié des prestations de la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE) (1334 millions de dollars) et des dons de la banque de 7 millions de dollars.

Concernant les perspectives de la coopération entre les deux parties, il a annoncé que la Banque est en stade d’élaborer une nouvelle stratégie pour la période 2018-2021, rappelant que le Royaume avait bénéficié des financements de 1,8 milliard de dollars au titre du programme 2013-2016 auquel la BID a consacré une enveloppe de 2,4 milliards de dollars.

Dans ce sens, il a rappelé la signature entre le Maroc et la BID en 2015 d’un mémorandum d’entente pour soutenir le partenariat Sud-Sud et faire bénéficier les pays subsahariens de l’expérience marocaine et encourager la contribution du secteur privé dans les programmes de développement financés pour l’institution financière en Afrique.

Pour 2018, le ministre a fait état de financement dans le cadre du fonds Vie et Moyens d’existence crée par la BID en partenariat avec la Fondation Bill Gates et d’autres bailleurs de fonds, du projet de développement de la région Tanger-Tétouan, ainsi que d’une aide technique d’une valeur de 180000 dollars en faveur de la Société nationale du transport et de la logistiques pour la réalisation d’une étude sur les plates-formes logistiques et les infrastructures nécessaires au développement du commerce entre les pays africains.

Toujours dans le cadre de la coopération Sud-Sud, le ministre a mis l’accent sur les projets de coopération technique financés dans le cadre du mémorandum d’entente Maroc-BID qui portent sur la formation des formateurs guinéens par l’office national de la formation professionnelle et de promotion de l’emploi (OFPPT) et l’amélioration de la qualité au Burkina-Faso en partenariat avec l’Office National de l’Electricité et de l’Eau.

Ils portent aussi sur l’amélioration de la qualité de la santé reproductive et de la mère au Djibouti en collaboration avec le centre les orangers, la mise en place en partenariat avec l’office chérifien des phosphates d’une carte de fertilité des terres en côte d’Ivoire, l’accès à l’énergie en milieu rural au Mali et l’approvisionnement en énergie solaire au Tchad, ainsi que le soutien du Maroc à la Guinée Bissau pour la réalisation d’un projet de riz.

Dans le cadre de ce partenariat tripartite, le Maroc, à travers son expertise, devra contribuer à la mise en place des bases des politiques publiques dans divers projets tels que la santé, l’enseignement et la formation professionnelle dans les pays subsahariens, financés par la BID.

Tout en soulignant l’importance du rôle joué par la banque dans le financement des projets et programmes économique des pays islamiques dans le cadre d’une approche partenariale, il a fait savoir que les 43èmes réunions de la banque ont été marquées par la création d’un fond de 500 millions de dollars pour financer des projets dans le cadre du partenariat public-privé, ainsi qu’un autre mécanisme dédié à la création et à l’innovation.

Selon lui, ces décisions s’inscrivent dans le cadre des orientations essentielles de la BID pour surmonter les obstacles entravant le développement dans le monde islamique et arabe, à travers la mise en place d’un nouveau modèle de développement.

Dans ce sens, il a rappelé que le Maroc a engagé, conformément aux hautes orientations royales, une réflexion profonde pour mettre en place un nouveau modèle de développement visant à satisfaire et répondre aux attentes de tous les citoyens et relever les défis liés à l’emploi des jeunes et l’amélioration de la qualité des prestations sociales.

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