La situation du marché du travail au premier trimestre 2021 continue encore de subir les effets de la crise qu’a vécue l’économie nationale durant l’année 2020. Elle a été essentiellement marquée par la hausse du chômage et de l'inactivité, particulièrement parmi les femmes et les jeunes, selon le haut-commissariat au Plan.
Entre le premier trimestre de 2020 et celui de 2021, et avec une création de 56.000 postes en milieu urbain et d’une perte de 258.000 en milieu rural, l’économie nationale a perdu 202.000 postes d’emploi au niveau national, principalement des emplois non rémunérés (185.000 postes). Une année auparavant, entre les premiers trimestres de 2019 et de 2020, elle avait créé 77.000 postes.
Avec une hausse de 242.000, dont 185.000 en milieu urbain et 57.000 en milieu rural, le volume du chômage a atteint 1.534.000 personnes au niveau national.
Le taux de chômage est passé de 10,5% à 12,5% au niveau national, de 15,1% à 17,1% en milieu urbain et de 3,9% à 5,3% en milieu rural.
Il a enregistré une forte hausse parmi les femmes, de 14,3% à 17,5%, parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, de 26,8% à 32,5%, et parmi les diplômés, de 17,8% à 19,8%.
La population active occupée en situation de sous-emploi a atteint 988.000 personnes. Le taux de sous-emploi est passé de 8,8% à 9,2%, au niveau national, de 8,7% à 8,9% en milieu urbain et de 8,9% à 9,6% en milieu rural.