Il était une fois, la Covid-19… Ce temps où les témoins de la pandémie raconteront ce douloureux épisode sanitaire dévastateur pour la planète terre n’est pas encore venu. Pour la simple raison que le virus est toujours là, circule de plus belle en cette saison estivale et continue à aligner les victimes. Rappelant à ceux qui feignent de l’ignorer qu’il s’est incrusté dans notre quotidien et compte bien squatter nos chaumières encore longtemps.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) le souligne bien d’ailleurs : la pandémie est «loin d’être finie», prévient son directeur, Tedros Ghebreyesus, relevant que «le virus fait une percée, nous devons le repousser».
Le nombre de contaminations dans le monde a en effet augmenté de 30% ces deux dernières semaines, à cause principalement des sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5. Le Maroc n’est pas épargné par ce rebond épidémique, avec plus de 3.000 cas quotidiens observés régulièrement en juin dernier, et des pics atteints respectivement le 28 juin (4.009) et le 30 juin (4.003).
La tendance n’a pas faibli en ce mois de juillet. La petite accalmie observée dimanche, lundi et mardi, avec au total 1.981 contaminations, ne traduit pas en réalité la vérité sur les chiffres des infections, au regard notamment de la faiblesse relative des tests réalisés durant ces trois jours (10.036).
Et avec Aid Al-Adha qui a favorisé les déplacements des populations et les interactions sociales, il faudra forcément s’attendre à une nouvelle vague de contaminations qui va maintenir le Maroc au niveau rouge de circulation virale. C’est pourquoi les autorités appellent à la vigilance, et surtout au respect de ces fameux gestes barrières.
«Alors que les hospitalisations et la transmission du Covid-19 augmentent, les gouvernements doivent déployer des mesures testées et éprouvées comme le port du masque, une ventilation améliorée et des protocoles de dépistage et de traitement», recommande le patron de l’OMS, dont le Comité d'urgence sur le Covid-19 a maintenu la pandémie au rang «d'urgence de santé publique de portée internationale», le plus haut degré d'alerte de l'Organisation. Oui, la Covid-19, ce n’est pas fini !