Internet au Maroc : Les habitudes des usagers décortiquées

Les habitudes des internautes marocains usagers décortiquées

 

- Le Maroc compte 22,56 millions d’usagers, en progression de 12%, dont 16 millions actifs sur les réseaux sociaux.

- La moyenne quotidienne d’utilisation d’Internet par les Marocains est de 2 heures et 53 minutes

 

 

Hootsuite (plateforme de gestion des réseaux sociaux) et l’agence We are social viennent de publier leur dernière étude sur l’usage d’Internet, des réseaux sociaux et du mobile dans le monde. On apprend ainsi qu’en 2017, plus de 4 milliards de personnes utilisent Internet, soit une progression d’un quart de milliard en une année seulement.

Aussi, l’Afrique est-elle le continent qui a connu la croissance d’internautes la plus rapide avec plus de 20 % en un an.

Au Maroc, cette étude aborde tous les aspects des usages actuels, notamment la forte progression des usagers de 12% pour atteindre 22,56 millions de personnes (soit 63% de la population), dont 16 millions sont présents sur les réseaux sociaux (une progression de 14% par rapport à 2016).

L’étude montre que la moyenne quotidienne d’utilisation d’Internet par les Marocains est de 2 heures et 53 minutes, tandis que le temps passé sur les réseaux sociaux atteint 2 heures et 24 minutes (86% de la population des usagers utilisent Internet quotidiennement).

74% des usagers pensent par ailleurs que les nouvelles technologies offrent plus d’opportunités que de risques et seulement 21% d’entre eux utilisent des outils de blocage des publicités.

L’étude signale enfin que 42% du trafic est généré par le mobile (en progression de 11%) contre 56% par les ordinateurs et autres tablettes (en recul de 6%).

 

Google, Youtube et Facebook en tête du classement

 

D’après le classement de l’étude d’Hootsuite et We are social, basé sur le trafic mensuel moyen sur chaque site au quatrième trimestre de 2017, Google reste le site le plus utilisé au Maroc avec plus de 72 millions de visites par mois. Le temps passé ainsi que le nombre de pages consultées pour chacune de ses visites sont respectivement de 15 minutes et 15 secondes et 12,3 pages.

Youtube s’accapare, quant à lui, un temps de visite record avec une moyenne de plus de 33 minutes par visite, 66,4 millions de visiteurs par mois et 13,7 pages consultées à chaque fois.

En troisième position arrive Facebook avec 21,5 millions de visiteurs par mois. Le temps moyen par visite est de 21 minutes pour 13,9 pages consultées.

Selon le classement d’Alexa, basé sur le nombre de visiteurs et des pages vues à chaque visite, Facebook au 4ème rang au profit de Hespress, qui arrive troisième avec un temps moyen par visite supérieur à 8 mn pour 2,75 pages consultées.

Le classement d’Alexa montre par ailleurs une préférence des Marocains pour les sites de vente en ligne, l’info généraliste et le foot.

On note également une bonne performance des sites barlamane.com et celui du ministère de l’Education nationale.

L’activité hebdomadaire en ligne est partagée entre le visionnage de vidéos, les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, les renseignements sur des produits donnés et enfin les jeux vidéo.

Parmi les plateformes de médias sociaux les plus actives au Maroc, figure Whatsapp (58% des usagers) en pole position, suivi de Facebook (50%), Youtube (41%), FB Messenger (28%), Instragram (24%), Snapchat (18%), Google+ (14%), Skype (9%), Twitter (8%), Viber (4%), Linkedin (3%) et Pinterest (3%).

Concernant le réseau Facebook au Maroc, l’étude montre une activité de 16 millions d’usagers actifs (36% de sexe féminin et 64% de sexe masculin) par mois, en progression de 14% par rapport à 2016. 94% des usagers y accèdent par mobile, alors que 11 millions d’entre eux ont un âge compris entre 18 et 34 ans.

Enfin, l’étude ne dévoile pas le pourcentage de la population de plus de 15 ans qui utilise les différents services financiers en ligne. Ainsi, sur la population des usagers, 39% disposent d’un compte bancaire, 4% ont une carte de paiement mais sans pour autant dévoiler l’usage qui en est fait en ligne en termes de transactions. ■

 

Par I. Bouhrara

 

 

 

 

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