◆ Le groupe tire profit du procédé de l’élaboration de l’acide sulfurique, nécessaire à la production des engrais, pour produire de l’électricité.
◆ Les sites chimiques du groupe OCP sont excédentaires en matière de production électrique.
Le secteur minier fait face à plusieurs défis, dont celui de l’amélioration des coûts d’exploitation en misant, par exemple, sur la data et la digitalisation des process. Les opérateurs miniers s’emploient à mettre en place des solutions leur permettant d’atteindre des rendements plus élevés, tout en utilisant le minimum de ressources (eau, énergie, etc.).
Au niveau mondial, les acteurs miniers s’impliquent de plus en plus dans la promotion des énergies renouvelables et la préservation de l’environnement. A l’échelle nationale, plusieurs éléments factuels montrent que le groupe OCP, qui produit près de 85% de sa consommation en électricité, fait preuve d’exemplarité en matière d’optimisation de la production énergétique. Pour preuve, en fabriquant l’acide sulfurique nécessaire à la production des engrais, le groupe public utilise la chaleur dégagée par ce process afin de produire de l’électricité.
Le même procédé sert également pour la production de l’électricité nécessaire au fonctionnement des sites de Jorf Lasfar et de Safi, dédiés aux engrais. Le groupe OCP a consenti d’importants efforts dans le domaine de l’efficacité énergique à travers plusieurs investissements. Aujourd’hui, les sites chimiques de l’entité publique sont excédentaires en matière de production électrique. Tout l’enjeu est de développer des mécanismes efficaces permettant de transporter le surplus de l’électricité produite dans les sites chimiques vers les mines, voire d’autres villes du Royaume pour ne citer que Khouribga.
Notons aussi que le surplus d’électricité des sites chimiques est utilisé pour le dessalement de l’eau de mer. Dans le même ordre d’idées, il convient de rappeler que le groupe OCP a construit la station de traitement et d'épuration des eaux usées (STEP) de Khouribga.
L’infrastructure permet de produire annuellement 5 millions de m3 d’eau industrielle à partir des eaux usées. L’objectif à terme est d’atteindre 7 millions de m3 . Au final, l’entité centenaire, dotée du «Programme eau», vise à satisfaire 100% de ses besoins hydriques à partir des eaux non conventionnelles.