170 États ont signé ce vendredi 22 avril l’Accord de Paris, une première dans l’histoire de l’humanité, mais aussi des Nations unies. La prochaine étape avant la COP22 sera la ratification de l’Accord par les signataires.
Quatre mois après le rendez-vous historique de Paris qui s’est traduit par l’aboutissement d’un Accord sur les changements climatiques, la communauté internationale s’est réunie le vendredi 22 avril à New York, au siège des Nations unies, pour acter cet engagement en signant ledit Accord. Il faut dire que c’est une première aussi bien dans l’histoire de l’humanité que des Nations unies, puisqu’il n’a jamais été possible de réunir 170 états pour signer un accord. Ce grand conclave, qui s’est tenu entre la COP21 et la COP22 et qui a coïncidé avec la célébration de la Journée mondiale de la terre, a permis de prendre le pouls des pays qui se sont engagés lors de la COP21 et de donner un avant-goût des négociations climatiques au menu de la COP22. Le Maroc qui organise du 7 au 18 novembre prochain cette messe climatique, continue de donner l’exemple en figurant parmi les premiers signataires de l’Accord.
«C’est un motif de fierté pour nous que le Maroc figure aujourd’hui parmi les premiers pays qui signeront l’Accord historique de Paris sur le changement climatique. Nous réaffirmons, à cet égard, notre engagement de prendre, dès que possible, les mesures nécessaires pour sa ratification», extrait du discours de SM le Roi dont lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, qui a représenté le Souverain à cette cérémonie.
En effet, les pays signataires, à l’instar du Maroc, devront ratifier le plus vite possible cet Accord, une étape décisive pour l’aboutissement de ce processus entamé à Paris.
Le Souverain a également appelé la communauté internationale à oeuvrer collectivement à la bonne application de toutes les dispositions de cet Accord global, équilibré et équitable.
C’est même une condition sine qua non pour donner vie à l’Accord afin qu’il ne reste pas lettre morte car l’urgence est de mise. En effet, face à la situation planétaire, nul besoin de beaux discours politiques ou d’engagements qui ne sont jamais tenus.
Des discours dont nous nous sommes habitués à entendre lors des sommets internationaux et qui n’aboutissent jamais. Sauf que pour la question climatique, il n’y a plus de marge de manoeuvre. Il devient urgent de mettre en place des mesures pour faire face au réchauffement climatique, dont les conséquences sont de plus en plus catastrophiques particulièrement pour les pays les moins avancés d’Afrique et d’Amérique latine et les petits Etats insulaires.
«La COP22 sera celle de l'action tout en perpétuant l'esprit de Paris. Le Maroc s'engage à agir main dans la main avec toutes les parties pour joindre l'ambition à l'action», a déclaré le président de la COP22, Salaheddine Mezouar, en marge de cette rencontre.
Lamiae Boumahrou