Cette information, reportée tard dans la soirée par Bloomberg, a permis au WTI de prendre 3,23% dans les premiers échanges ce matin, corrigeant une baisse de 11% sur les quatre dernières semaines.
Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé mardi à 59,71 dollars le baril, contre 60,54 dollars la veille. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).
L'escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, qui pourraient peser fortement sur la croissance mondiale et donc la demande en brut, explique en grande partie ce renversement des cours.
Selon Bloomberg, l'Arabie saoudite a contacté d'autres producteurs de pétrole pour discuter des réponses politiques possibles à cette situation. "Le royaume ne tolérera pas une baisse continue des prix et envisage toutes les options", a déclaré un responsable sous couvert d'anonymat à l'agence de presse. Il n’a pas précisé quelles mesures étaient en discussion.
En juillet dernier, l'Opep et dix autres pays producteurs non membre de l'organisation, la Russie à leur tête, avaient décidé lors de leur sixième rencontre à Vienne d'étendre leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois tout en adoptant une charte de coopération. Mais les effets de la guerre commerciale sino-américaine pèsent plus fortement sur les fondamentaux de ce marché.