Jouahri fait le point sur les réalisations du programme “Intelaka”

Jouahri fait le point sur les réalisations du programme “Intelaka”


Lancé en début d'année et suspendu (partiellement) à cause de la pandémie, le programme Intelaka affiche un bilan d’étape peu reluisant. Il devrait connaître un nouveau départ alors que l’économie rouvre progressivement.  

  

Selon des chiffres annoncés ce matin par le Wali lors de son audition devant les parlementaires, ce programme a permis de financer, jusqu’au 15 novembre courant, 9.443 projets avec un volume de prêts accordés de 1,9 milliard de DH. 

 

 21% des projets financés par ce Programme intégré d’appui ont concerné le monde rural contre 71% pour le monde urbain. En parallèle, 47% des bénéficiaires sont des auto-entrepreneurs alors que 53% sont des TPE, selon les chiffres remontés par le secteur bancaire.

 

La répartition sectorielle est comme suit : 25% des crédits ont été destinés au secteur du commerce, 14% à celui de l’agriculture, 13% à l’industrie, 13% aux services et 10% au secteur du tourisme. 

 

En termes de montants débloqués la répartition est la suivante : 60% des porteurs de projets ont obtenu des prêts de 100.000 DH; 26% d’entre eux ont bénéficié de fonds compris entre 100.000 et 300.000 DH; 6% entre 300.000 et 500.000 DH et 8% des demandeurs ont eu des montants supérieurs à 500.000 DH. 

 

Dans le cadre de ce Programme, 1.689 entreprises ont été créées alors que 28.000 créations d’emploi sont prévues.

 

Jouahri indique que le taux de refus des demandes de crédits a atteint 19%. Les principaux motifs de rejet sont la hausse de l’endettement, des impayés de crédits antérieurs, des déséquilibres entre le business-plan et le montant demandé ou encore le manque d’expérience des porteurs de projets... 

 

“Ces chiffres dénotent du manque d’accompagnement des demandeurs notamment en termes de formation et d’assistance technique. Un volet qui doit être désormais travailler”, rappelle le Wali. 

 

Pour mémoire, Intelaka comporte 3 produits appelés à révolutionner la relation entre le secteur bancaire et les porteurs de projet, tout en équilibrant le risque entre les deux parties. Le fonds de garantie, doté de 8 milliards de DH, est piloté par la CCG.

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