La Banque africaine de développement (BAD), en partenariat avec le Centre africain de formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD), a organisé jeudi un séminaire virtuel pour présenter la nouvelle stratégie de modernisation du centre.
Tenue sous le thème "Promouvoir la bonne gouvernance des organismes publics régionaux: l'exemple du CAFRAD", cette rencontre, qui a réuni des représentants des autorités marocaines, du secteur privé et d’institutions nationales partenaires, a permis d’échanger, dans ce nouveau contexte de la pandémie Covid-19, sur les nouveaux défis auxquels font face les organismes publics régionaux en Afrique, indique la BAD dans un communiqué.
Lors de ce séminaire, qui s’inscrit dans une série d’activités financées sur un don de 670.000 dollars américains de la BAD, à travers son Fonds d’assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire, les échanges ont porté sur la présentation de la nouvelle stratégie de modernisation du CAFRAD qui définit son repositionnement stratégique à moyen et long terme, ajoute la même source.
L’appui de la Banque avait pour objectifs de renforcer les capacités d’assistance technique du centre et d’améliorer la qualité de ses programmes de formation, rappelle le communiqué, précisant que cette opération a permis de réaliser un diagnostic institutionnel du CAFRAD, d’élaborer un plan triennal de transformation et de définir une stratégie de mobilisation des ressources.
"Le CAFRAD joue un rôle de catalyseur dans l’amélioration de la gouvernance africaine, en particulier dans le contexte actuel de crise. Un rôle primordial que le Royaume du Maroc a toujours appuyé", a déclaré, à cette occasion, Ahmed Laamoumri, secrétaire général du Département de la réforme de l’administration au ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le communiqué.
"L’Afrique est capable de compter sur ses propres ressources pour se développer. Cela n’est plus à démontrer", a souligné de son côté, le directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, mettant l'accent sur l'importance de doter le continent d’un cadre de gouvernance de plus en plus renforcé pour en optimiser la gestion.
"C’est la priorité que nous poursuivons avec notre appui au CAFRAD, au bénéfice des institutions publiques africaines et, au-delà, les populations africaines", a affirmé El Azizi.
Pour sa part, le directeur du Bureau de la gouvernance et de la coordination de la gestion des finances publiques à la Banque, Abdoulaye Coulibaly, a relevé : "Nous avons contribué, de manière significative, à renforcer les capacités humaines, institutionnelles et financières du CAFRAD. Notre objectif est d’asseoir son statut de centre africain de référence dans le domaine de la gouvernance publique".
"Nous remercions le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement qui nous ont accompagné dans cet important projet de modernisation du CAFRAD qui donne des résultats", s’est réjoui le directeur général du CAFRAD, Monney Mouandjo.
Créé en 1964, le CAFRAD est une institution intergouvernementale panafricaine qui œuvre à l’amélioration des systèmes de gouvernance et d’administration publique en Afrique. Basé à Rabat au Maroc, il compte à ce jour 37 États membres.