Le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani a réitéré le ferme attachement du gouvernement au dialogue et à la négociation avec ses partenaires sociaux et économiques concernant toutes les questions du travail.
Ouvrant, vendredi 2 octobre 2020, les travaux d’une journée d’étude organisée sous le thème “Code du travail: entre texte juridique et application effective”, El Otmani a mis en avant l’urgence de se pencher sur ce dossier compte tenu des répercussions sociales et économiques de la pandémie de Covid-19 et des multiples défis qui en découlent pour le monde du travail et les relations qui le régissent.
Le Chef du gouvernement a jugé judicieux de mener une réflexion sur les dispositions de la loi relative au Code du travail qui suscite l’intérêt des différentes institutions de l’État et des franges de la société marocaine, en ce sens qu’elle réglemente les relations individuelles et collectives du travail et constitue la pierre angulaire pour le progrès et le développement des droits de l’homme dans notre pays. L’ambition, étant d’assurer la protection des droits de la classe ouvrière et d’inciter à la création et à la préservation des postes d’emploi, tout en garantissant les droits des employeurs et en réunissant les conditions propices à l’investissement et à l’amélioration de la productivité.
Il a rappelé le contenu du discours prononcé par le Roi Mohammed VI, à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 2-ème année législative de la 10-ème législature, et dans lequel le Roi avait appelé à « souscrire, avec responsabilité et sincérité, à l’effort national (…) , loin de toute considération politicienne ou partisane. La Patrie appartient à tous les citoyens; l’ensemble des Marocains ont donc le droit de bénéficier des bienfaits du progrès et des fruits de la croissance ».
Tout le monde est invité à prendre connaissance du degré d’application effective du code du travail, et à contribuer à surmonter les difficultés qui l’entravent, a fait observer El Otmani, notant que les textes législatifs, quel qu’en soit le niveau de développement, ont besoin d’amélioration et d’optimisation. D’où la nécessité de procéder à une évaluation scientifique et objective de la législation en y associant les praticiens, les chercheurs spécialisés et les différentes instances nationales concernées pour mieux cerner la capacité de toute législation à accompagner les nouveautés en la matière.
Il a également rendu hommage à tous les partenaires économiques et sociaux, juristes, chercheurs et penseurs et à tous les représentants des établissements et institutions pour leur implication dans cette entreprise qui vise le renforcement de l’édification de l’Etat de droit.