Salim Idda, directeur des affaires gouvernementales générales de la région MENA chez Google, a souligné dans son intervention que «la crise sanitaire a impoé certaines choses inimaginables auparavant. Le télétravail et l’e-commerce ont sauvé des entreprises de la faillite. Aux Emirats Arabes Unis, ces deux créneaux ont connu une croissance de 70% en 2020. Il y a eu certes des contraintes, mais les outils technologiques déployés ont permis de concevoir des solutions qu’il faut améliorer avec le temps. Les instruments utilisés dans l’enseignement ou la santé étaient riches et variés».
En tant que géant mondial des nouvelles technologies, Google a une grande responsabilité pour faciliter l’apprentissage et l’enseignement de enfants. Il est question de leur assurer la sécurité de leurs données personnelles ainsi que du contenu diffusé.
L’intervenant a rappelé que «les accords que le groupe a conclus avec les 5 gouvernements arabes précités, ont permis de diffuser des programmes sécurisés et adéquats au profit des enfants et des étudiants». Pour sa part, Akef Akrabaoui, directeur exécutif de Injaz Al Arab, a souligné dans son allocution que «l’emploi est le principal défi des jeunes dans le monde arabe. La part des personnes de moins de 25 ans représente plus de 50% de la population. Cette catégorie affiche l’un des taux de chômage les plus élevés au monde, qui s’est amplifié avec la crise sanitaire».
Il a souligné par ailleurs, que son organisme a scellé des accords de partenariat avec 14 pays arabes pour lancer des programmes d’apprentissage. «Depuis 2004, nous avons ciblé plus de 74 millions d’étudiants dont 57% de filles. Ce programme ne pouvait être réussi sans l’accompagnement du secteur privé. De nombreuses multinationales ont, pour leur part, soutenu nos activités pour dénicher des champions du net, qui nous a permis de cibler plus de 200.000 personnes».
Dans son intervention, Chahd Attar, directrice exécutive du ministère de l’Investissement de l’Arabie saoudite, a indiqué que «le net présente des risques majeurs surtout pour les enfants tant sur le plan du contenu que de la part des personnes malintentionnées ou des bandes criminelles qui n’hésitent pas à utiliser frauduleusement des données personnelles. Il existe des opportunités immenses pour offrir aux enfants des solutions et un cadre de protection meilleur. L’investissement a une forte influence pour orienter les acteurs de l’univers digital vers des plateformes ou jeux vidéos protégés».
Pour sa part, Youssef Belkassem, secrétaire général du ministère de l’Education nationale marocain, a affirmé que «les enfants et les étudiants sont la catégorie la plus exposée aux risques de l’Internet. Les nouvelles technologies ont un rôle important pour mieux protéger ces personnes. Ces outils assurent également la sensibilisation, la formation et aussi l’accompagnement des usagers du net. Il a ajouté que ce genre de rencontres est une occasion pour partager les expériences des différents pays dans l’enseignement à distance».