Parlons Sahara : Les droits de l’Homme sont inviolables

Parlons Sahara : Les droits de l’Homme sont inviolables

 

La visite au Maroc, il y a une semaine de Navy Pillay, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, a été marquée par une série de déclarations plutôt positives. Elle a salué les «grands progrès» du Maroc en matière de droits de l'Homme, même si elle a appelé en même temps à «davantage d’efforts» !

Le langage de la diplomatie, décrypté de nos jours à l’aune des finauderies, reste à la fois abstrait quand il s’agit de dire les louanges et brutal dans les critiques et les récriminations. Les droits de l’Homme ont constitué depuis des années le talon d’Achille du Maroc, confronté qu’il a été à une diplomatie algérienne qui ne ménage aucun effort, ni moyen pour porter la dague dans notre dos.

Qu’ils aient été assimilés à l’affaire du Sahara n’étonne que les néophytes, car les propagandistes algériens et leur lobbies, bien infiltrés dans les arcanes de la 4ème Commission de l’ONU, à l’Assemblée générale et ne désespérant point investir le Conseil de sécurité, ont cru trouver la faille pour partir à l’assaut contre le Maroc, dont – il faut bien le dire – la diplomatie y a gravement prêté le flanc. En novembre 2010, décision avait été prise par le gouvernement de démanteler le campement de Gdim Izik, à proximité de Lâayoune, où s’activaient les éléments provocateurs du polisario à la barbe des autorités. Il s’ensuivit un soulèvement, attisé en sous-main par le polisario et les services algériens qui commanditaient à distance les jeunes sahraouis. Des ONG étrangères, espagnoles notamment, s’en étaient emparées pour falsifier des photos des violences, faisant «porter le chapeau» aux forces de l’ordre… Quelques mois plus tard, la question de prétendues violations de l’Homme était diligentée à l’ONU avec la demande expresse de la confier à la Minurso. La ficelle était grosse et l’Algérie, ses lobbies dont la Fondation Kennedy, s’étaient mobilisés en ce sens.

C’était d’autant plus partial et aberrant que si violations des droits de l’Homme devaient être dénoncées, c’est bel et bien celles des camps de Tindouf, là où le gouvernement algérien séquestre depuis 1975 des dizaines de milliers de citoyens marocains dans des camps, derrière des miradors, les privant de leurs droits, de protection, de nourriture…Depuis plus de vingt ans maintenant, le Maroc a réglé la question des droits de l’Homme, et les provinces du Sud, pas moins que les autres, ont connu une transformation qui force l’admiration. Un ministère des droits de l’Homme avait même été créé à cet effet, et plus tard l’IER (Instance équité et réconciliation), ensuite le Conseil national des droits de l’Homme, qui est aujourd’hui à leur défense ce que la vigile au patrimoine institutionnel, forteresse s’il en est. L’hommage que la Haute Commissaire aux Nations unies a rendu au Maroc tombe à point nommé, il conforte à la fois ses efforts et met un terme, sans l’anéantir pour autant, à la gesticulation dont certaines ONG se sont fait les spécialistes.

Force nous est de constater que le chapitre des droits de l’Homme au Sahara est un faux débat, ne serait-ce que parce que les mêmes qui en parlent au Sahara même, le font avec une liberté totale. S’ils étaient dans un autre pays, se seraient-ils faits si facilement les hérauts de la contestation ? Auraient-ils bénéficié d’une quelconque liberté d’expression comme celle dont ils jouissent au Maroc qui les a conduits à tout saccager. Aujourd’hui, le Maroc récolte les fruits de sa politique des droits de l’Homme et le Souverain, qui a reçu la Haute Commissaire de l’ONU, veille personnellement à leur préservation. 

 

Par Hassan Alaoui

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