Les soldats mutins qui ont semé le trouble en Côte d'Ivoire pendant quatre jours ont accepté mardi l'accord annoncé par le gouvernement et accepté de rentrer dans leurs casernes, permettant à la vie de reprendre son cours dans les deux principales villes du pays, Abidjan et Bouaké.
«On a trouvé un terrain d'entente. On va retourner en caserne. C'est terminé», a affirmé à l'AFP le sergent Cissé Fousseni, un des porte-parole du mouvement à Bouaké (centre), cœur du mouvement de mutinerie.
A Bouaké, les mutins ont abandonné le corridor sud d'entrée de la ville aux policiers qu'ils avaient chassés vendredi.
A Abidjan, le quartier des affaires du Plateau était encore loin d'avoir retrouvé son activité habituelle. Beaucoup d'employés et de travailleurs étaient restés à la maison comme le leur avait conseillé leurs employeurs avant l'annonce d'un accord. Les banques ont toutefois décidé de rouvrir à la mi-journée.
A Bouaké, la vie reprenait aussi, la plupart des boutiques étaient ouvertes et les grands axes étaient pleins de monde, contrastant avec le désert des jours précédents.