L’annonce a été faite, jeudi 28 octobre, lors de la conférence annuelle de Facebook. Le dirigeant de la société technologique a annoncé le changement de nom pour devenir Meta et a présenté ses idées pour un «espace social en 3D». 

«Nous sommes une entreprise qui construit des technologies pour se connecter. Ensemble, nous pouvons enfin mettre l'humain au centre de notre technologie. Et ensemble, nous pouvons débloquer une économie de créateurs beaucoup plus importante», a expliqué Zuckerberg.

Ce sera quelque chose d'excitant notamment la promesse d'un nouveau monde virtuel où tout est possible, un univers numérique plein de nombreux mondes en ligne, qui sera idéal pour travailler, étudier, s'amuser, jouer, faire des affaires et interagir avec les autres, à travers des avatars 3D utilisant la réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (RA).

L'accent mis par le patron de Facebook sur ces nouveautés est d’autant compréhensible que l’entreprise avait besoin d'un nouveau départ suite aux récentes divulgations notamment sur les failles de la modération dans des dizaines de langues.

L'application de médias sociaux s'appellera toujours Facebook, et Instagram sera toujours Instagram. Tout comme la restructuration de Google en 2015, qui s'est transformé en Alphabet, Facebook utilisera Meta comme terme générique pour englober tous ses produits, qui incluent WhatsApp et Oculus.

Il faut également souligner que Meta n'est, jusqu'à présent, qu'un Vaporware. Toutes les utilisations soigneusement élaborées que Zuckerberg a maladroitement présentées, n'existent pas. Les images censées montrer comment Meta va mélanger le monde réel et la réalité virtuelle ne sont que des versions modifiées de la réalité. Ironiquement, ce que Facebook a choisi de présenter n'est pas réel et ne le sera peut-être jamais.

Par K.A