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Semaine boursière : L'hésitation s'installe mais la hausse est conservée

Semaine boursière : L'hésitation s'installe mais la hausse est conservée

 

Les convictions des semaines passées ont laissé place à l’hésitation ! Cette semaine, le marché a temporisé et les investisseurs ont fait montre d'une très grande indécision, en l'absence de bonnes nouvelles susceptibles de redonner de l'élan à la cote.   

 

Pour preuve, le Masi a alterné les incursions dans le vert et dans le rouge tout au long de la semaine pour finir sur une progression hebdomadaire modeste de 0,46% à 13.010 points. 

En face, la tentation de céder aux prises de bénéfices, après le superbe parcours réalisé par l'indice la semaine passée (+2,25%), était grande. Mais les intérêts des haussiers se sont manifestés à chaque fois, pour relancer la dynamique de hausse en direction des 13.000 points. En témoignent les bougies du 26, 23 et 22 janvier, séances durant lesquelles le marché a été rapidement repris par les acheteurs pour préserver la dynamique haussière.  

Malgré cette mesure, le marché a pu aligner une cinquième semaine de hausse consécutive et gagner plus de 5% depuis début 2018. Cette semaine la cote s’est contentée d’un volume d’affaires de 509 MDH largement inférieur à ceux de la semaine passée (1 milliard). 

 

L’immobilier sous le joug d’Addoha  

 

Toujours affectées par la méfiance des investisseurs, les valeurs immobilières continuent de soufrir et de creuser leurs pertes. Addoha a décroché de près de 9% cette semaine. Dans son sillage, RDS a lâché 3,43% à 145 DH et Alliances a perdu 1,13% à 207,60 DH.  

Les valeurs technologiques en revanche, portées par des perspectives encourageantes, se sont embrasées cette semaine : S2M (+15,67%), HPS (+11,1%), M2M (+7,28%), Microdata (+2,48%).  

Les grandes valeurs censées porter l’indice au-delà des 13.000 points, ont pour leur part fait profil bas : Maroc Telecom (-0,88%), BCP (-0,24%), ATW (+1,6%). Seule LafargeHolcim a clôturé la semaine avec une hausse plus marquée de 4,85%. 

  

Eléments graphiques : bras de fer bulls/bears 

 

13.000 points. Ce niveau constitue pour l'heure une zone de résistance psychologique qui freine les intérêts acheteurs. Cette zone de marché sera désormais un terrain de dispute entre acheteurs et vendeurs.  

Seule une dynamique des cours et des volumes permettront de valider le scénario d'une nouvelle extension de la hausse au-delà des niveaux actuels. 

Les indicateurs techniques de tendance sont haussiers à moyen et long terme. A plus court terme, des divergences baissières aparaissent sur les indicateurs les plus sensibles, divergences qui ne sont toujours validées par des croisement baissiers. Nous retenons donc le niveau de 12.750 points comme point de rassemblement majeur des haussiers alors que les 13.000 points constituent encore une résistance à franchir. Le biais reste haussier.

 

International : Les points à reternir

 

* Baisse du dollar et hausse de l'euro ont dominé la semaine

* La BCE a évoqué une inquiétude sans freiner le mouvement

* Les craintes de tensions commerciales refont surface

* La Fed devrait prolonger le statu quo

* Déluge de résultats en vue, en Europe comme aux Etats-Unis

 

Les devises, trouble-fête du bon début d'année boursier


L'accélération soudaine de la monnaie unique européenne, passée en deux semaines seulement de moins de 1,20 à plus de 1,25 dollar, son plus haut niveau depuis 2014, est ainsi venue perturber un début d'année réussi pour les actions.

A l'origine de ce mouvement, les propos du secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, au Forum économique mondial de Davos laissant entendre que Washington s'accommodait fort bien de la faiblesse du billet vert.

Et même si Donald Trump s'est par la suite employé à réaffirmer sa volonté d'un dollar fort, il n'est pas parvenu à enrayer le mouvement baissier du billet vert.

Quelques heures avant les déclarations du président américain, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), avait évoqué les risques que ferait courir une hausse excessive de l'euro - notamment sur l'inflation, déterminant numéro un de la politique monétaire -, sans parvenir, lui non plus, à provoquer un retournement de tendance.

L'impact de la montée de l'euro sur les actions a été sensible: jeudi, le franchissement du seuil de 1,25 dollar a provoqué un retournement rapide des indices européens, qui ont fini dans le rouge une séance jusqu'alors en hausse, un repli qui a logiquement affecté les valeurs particulièrement exposées au risque euro-dollar, comme Airbus, Publicis ou Kering.

 

Par Boursenews

 

 

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