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Risques climatiques : «Le secteur des assurances est astreint à innover»

Risques climatiques : «Le secteur des assurances est astreint à innover»

(Salaheddine Mezouar, président de la COP22)

 

Les sociétés d’assurances sont exposées aux risques climatiques. Toutefois, une fenêtre d’opportunités s’ouvre également à elles. Eclairage de Salaheddine Mezouar, président de la COP22.

 

 

 

Finances News Hebdo : Que symbolise votre présence à la première édition du Moroccan Sustainable Insurance Day ?

 

Salaheddine Mezouar : L’organisation de cet évènement montre que l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps) et la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (Fmsar) sont dans l’action. Cela est louable à plus d’un titre, puisque la COP22 a été animée par l’esprit d’action.

Cette donne a favorisé la création d’un grand espace réservé aux acteurs non étatiques (régions, territoires, secteurs financiers, etc.).

Cela dit, toutes les branches d’activité doivent s’inscrire dans une démarche prospective afin de mieux anticiper et d’apporter des réponses aux risques climatiques.

Le secteur des assurances, très exposé aux catastrophes naturelles, est astreint à innover en développant de nouveaux outils. Des opportunités existent également, car l’on assiste à l’émergence d’une nouvelle économie et à la transformation des modes de vie.

 

 

F.N.H. : Comme évoqué, le secteur des assurances est très exposé aux risques climatiques. Selon vous, quelle serait l’organisation idoine à même de réduire cette exposition pour le moins inconfortable ?

 

S. M. : C’est à la filière de mettre en place cette organisation. Du reste, les opportunités d’accélération de création de valeur sont bien réelles. Il est temps de les saisir afin de faire face à l’augmentation des risques climatiques et celle des dommages résultant des catastrophes naturelles.

 

 

F.N.H. : Quelle est votre appréciation sur la cohérence des actions nationales en matière de développement durable et de réduction des risques climatiques ?

 

S. M. : Au-delà de la mobilisation de tous les secteurs, il est crucial de développer des synergies. Pour cause, la maîtrise est relative dans les domaines précités. En conséquence, il est important de réduire les actions dispersées, tout en mettant l’accent sur les initiatives communes, davantage efficaces.

A ce titre, l’Etat a un rôle important à jouer, notamment pour l’orientation des principaux acteurs. L’amplification des synergies permettra au pays d’avancer plus vite en matière d’adaptation aux phénomènes précités. ■

 

 

Propos recueillis par M. D.

 

 

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