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Résultats semestriels : Il y a de la volatilité dans l’air

Résultats semestriels : Il y a de la volatilité dans l’air

altInhabituel, le mois d’août n’a pas été marqué par les publications des entreprises cotées. De quoi maintenir le suspense en attendant le mois de septembre. Cela dit, le cru attendu devrait être bon en moyenne, selon Farid Mezouar de Flm.ma avec toutefois des disparités entre les entreprises de même secteur. Vers un remake de 2013 ?

 

‘‘Théoriquement, le cru devrait être bon car la valeur ajoutée du secteur secondaire au premier semestre a enregistré une hausse de 1,8% au lieu d’une baisse de 1,4% durant la même période de l’année précédente. Aussi, la valeur ajoutée du secteur tertiaire a affiché une croissance de 3,5% au lieu de 3% le même trimestre de l’année 2013» explique d’emblée Mezouar qui, rappelons-le, a une opinion positive sur le marché depuis le début de l’année. Cela dit, les premières annonces ne nous amènent pas à être optimistes car Maroc Telecom a ouvert négativement le bal avec une baisse de son résultat semestriel de 12,7% (malgré une hausse des ventes). Aussi, CIMAR a annoncé une baisse de son RNPG de 7%, ce qui ne dénote pas d’un bon comportement pour le BTP, secteur important de la cote. 

Vous l’aurez compris, le bon cru est attendu pour la moyenne du marché mais prises individuellement, les entreprises devront afficher des performances assez disparates. «Le cru 2014 risque fort de ressembler à celui de 2013 avec une évolution hétérogène entre des secteurs qui résistent et d’autres qui flanchent ou qui poursuivent le nettoyage de leurs comptes», explique notre expert. 

 

Un effet de base défavorable 

 

Lors du premier semestre de 2013, les résultats des entreprises cotées ont progressé d’un peu plus de 2%. Ainsi, il suffirait de légères stagnations des ventes ou de hausses inhabituelles de quelques charges pour voir des entreprises afficher des baisses de bénéfices. En d’autres termes, il est plus facile d’afficher des hausses lorsque la base de comparaison était en forte baisse, ce qui ne sera pas le cas cette année. On parle d’un effet de base défavorable. Pour Farid Mezouar: «L’effet de base est légèrement défavorable car la masse bénéficiaire au premier semestre 2013 avait progressé de près de 2%-3%. A contrario, les résultats annuels 2013 avaient baissé de 3%». Ainsi, sur l’année, l’effet de base est cette fois bien favorable. 

 

A.H

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