La commission des finances et du développement économique à la chambre des représentants a adopté à la majorité, dans la nuit de mardi à mercredi, la première partie du projet de loi de finances 2018.
Lors de cette réunion, 20 députés ont voté pour, 5 contre et 4 se sont abstenus.
Les amendements apportés à ce projet ont porté sur la dette du Trésor, les taxes douanières, les impôts indirects, le code des douanes, outre la taxe intérieure sur la consommation.
Parmi les mesures phares adoptées, figurent la suppression de la hausse de la TVA sur le carburant comme l’avait initialement proposé par le gouvernement.
Dans une déclaration à la MAP, le président de la commission, Abdellah Bouanou, a indiqué que le débat a concerné les 225 amendements proposés par la majorité et l'opposition.
Pour Bouanou, le gouvernement a répondu favorablement à ce qu’il considère comme adéquat, soulignant que le parlement et le gouvernement ont été bien conscients de l’importance de ce projet.
Pour sa part, le ministre de l’économie et des finances, Mohamed Boussaid, a affirmé que la discussion en commission de ce projet constitue «une étape importante» sur la voie de son adoption, notant que ce projet de «grande importance» nécessite un débat "exhaustif et approfondi".
Boussaid a qualifié d’"exceptionnel" le projet de loi de finances 2018 dans la mesure où il revêt un caractère social et soutient l’investissement public et les secteurs sociaux, ce qui explique, a-t-il dit, le large débat ayant marqué sa discussion.
"Le gouvernement répond aux amendements raisonnables qui sont au service du citoyen, de l’économie et de l’intérêt général", a-t-il soutenu.