Avec un chiffre d’affaires et un résultat net en progrès en comparaison à 2015, Marsa Maroc a réalisé un bon exercice au cours de l’année 2016. En effet, parmi les faits saillants au niveau des indicateurs financiers, il convient de souligner l’amélioration de l’ordre de 18% du chiffre d’affaires qui culmine à plus de 2,5 Mds de DH, avec un résultat net qui se bonifie pour se situer à 580 MDH (+55%), sous l’effet d’un bon résultat d’exploitation (+33%).
Au-delà des chiffres utiles à préciser, la présentation des résultats de Marsa Maroc devant un parterre de journalistes et d’analystes était l’occasion pour Mohamed Abdeljalil, président du Directoire de la société d’exploitation des ports, et son état-major, de répondre aux multiples interrogations afférentes, entre autres, au contrôle fiscal, à l’international et d’une façon générale à la stratégie du groupe.
Tout en rappelant les éléments exceptionnels à l’origine des bonnes réalisations en 2016 (hausse du trafic des conteneurs, des céréales et de l’aliment de bétail, etc.). Abdeljalil a tenu à préciser sans indiquer le montant que l’entité qu’il préside, a été notifiée par le fisc dans le cadre d’un contrôle.
Au registre de l’international, le management a souligné que Marsa Maroc fait partie des trois candidats retenus au Ghana pour l’exploitation du terminal minéralier. Le gagnant de l’appel d’offres devrait être connu prochainement. «L’activité portuaire très capitaliste ne présente pas beaucoup d’opportunités à l’international même si 2017 sera une année de prospection pour le groupe», assure le président du Directoire de la société d’exploitation des ports.
Au volet stratégique, le top management précise que des efforts d’amélioration des services, notamment dans les ports où l’activité est moins importante seront déployés.
Par ailleurs, compte tenu de l’amélioration substantielle des résultats en 2016 en rapport au businessplan, la distribution d’un dividende de 8 dirhams par action sera soumise à l’Assemblée générale ordinaire.
Pour l’année en cours, le management de Marsa Maroc est plutôt confiant puisqu’il table sur un même volume d’activité que celui de 2016. ■
M. Diao