La Loi organique de finances est le vecteur de la réalisation et de la mise en œuvre de la régionalisation avancée.
Un débat sera organisé à la première Chambre, et dès adoption d’une mouture par le Conseil de gouvernement, le projet de loi sera soumis au vote.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, espère que les discussions sur la loi au niveau de la première Chambre démarreront dès cette session parlementaire.
• Finances News Hebdo : Le débat a repris sur la LOF. Quelle sera la prochaine étape pour son adoption rapide vu que tout un travail a été fait auparavant ?
• Nizar Baraka : La prochaine étape est un débat qui sera organisé au niveau de la Commission des finances de la première Chambre et, à partir de ce moment-là, on présentera le projet au Conseil de gouvernement qui devra le discuter. Comme vous le savez, c’est un projet structurant qui est lié également à celui de la loi organique sur la régionalisation puisque la LOF est le vecteur de la réalisation et de la mise en œuvre de la régionalisation avancée.
Donc, il faudrait pouvoir les mener de manière concomitante pour pouvoir véritablement avoir l’efficacité et la cohérence souhaitées. Et une fois ces discussions finies et la mouture de lois adoptée au niveau du Conseil de gouvernement, elle passera au circuit d’approbation.
• N. Z. : Nous avons un objectif que nous cherchons à atteindre, c’est celui d’accélérer le processus pour que le projet de loi puisse être discuté au niveau de la première Chambre durant cette session de printemps.
• F. N. H. : Vous avez récemment publié le budget citoyen, quel impact espérez-vous qu’il aura ?
• N. Z. : En fait, l’idée est d’être dans cette logique pédagogique et de pouvoir assurer plus de transparence au niveau de la Loi de Finances. Cela vise surtout à rapprocher le citoyen dans le cadre de son droit à l’information, de l’une des lois les plus importantes.
Par I. Bouhrara