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Les investisseurs n'intègrent pas de "risque Al Hoceima" pour le moment

Les investisseurs n'intègrent pas de "risque Al Hoceima" pour le moment

La vague de manifestations qui secoue Al Hoceima et sa région depuis octobre 2016 fait pression sur le marché obligataire, mais ne décourage pas les investisseurs, croit savoir le média économique américain Bloomberg. 

 

Dans un récent article, Bloomberg souligne que les manifestations font pression sur un marché obligataire qui se montre plutôt calme. La prime de risque sur les billets souverains du Maroc sur les bons du Trésor américain se situent près du plus bas depuis 2006, alors qu'un modèle de risque de Bloomberg suggère que les contrats sur le risque de défaut (credit default swaps), ces contrats qui permettent de se protéger contre le risque de défaut d’une entité de référence (en l’occurence l’Etat), devraient, contrairement aux observations, «se négocier au moins 50% plus cher». En d'autres termes, le "risque Al Hoceima" n'est pas intégré par les investisseurs. A noter que le rendement des obligations d'Etat de 1,5 milliard échéance 2022 est en baisse de 40 points de base à 3,19%. 

Le graphique ci-dessous montre que les CDS5 ans sur la dette marocaine sont sur un plus bas. Ils reviennent sur leur niveaux d'avant printemps arabe, montrant que les investisseurs ne cherchent pas à se couvrir d'un risque de défaut du Maroc. 

 

 

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