Le projet de Loi de Finances 2018 prévoit de ramener le taux de la taxe ajoutée sur les opérations d’intermédiation en assurance de 14% à 20%, sans droit à déduction.
Une décision qui déplait fortement à l’Union marocaine des agents et courtiers d’Assurance (UMAC), qui n’a pas tardé à réagir en adressant une lettre de protestation au ministère de l’Economie et des Finances.
Cette lettre rappelle au ministère que la profession de l’intermédiation en assurance est «la seule activité économique qui n’a pas le droit à la déduction de la TVA, tout en étant soumise à un taux de 14%».
L’UMAC explique qu’elle assiste, «non sans consternation» à un projet qui «non seulement maintient une situation injuste, mais accentue l’iniquité fiscale dont à toujours souffert la profession quant au volet de la TVA».
«Avons-nous besoin de rappeler que l’élimination du droit à la déduction, est censée équilibrer un avantage fiscal, matérialisé par l’exonération ou la faiblesse du taux appliqué ? Notre profession, se retrouve pénalisée par une situation particulièrement injuste, d’autant plus que nous appartenons à un secteur de services où l’intégration de la TVA dans nos charges ne saura en aucun cas compenser la taxe versée», s’indigne l’UMAC. Cette dernière appelle le ministre à une rencontre pour débattre de cette question et pour exposer le point de vue de ses adhérents de manière plus approfondie.