230 milliards de DH : c’est le montant des réserves internationales nettes (RIN) dont dispose la Banque centrale pour débuter l’année 2019. Cela correspond à 5 mois d’importations de biens et services.
Selon les statistiques de Bank Al-Maghrib, les RIN ont enregistré une baisse de 4,4% sur l’année 2018.
Si les IDE ont permis de renflouer les RIN avec une croissance à fin novembre de 36,7%, en revanche, les recettes voyages marquent le pas (+0,7% à fin novembre) tandis que les transferts des MRE sont en baisse de 1,7%.
A noter que les RIN ne prennent pas en compte la position de change des banques. Celle-ci se chiffrerait à quelque 12 milliards de DH. Ceci explique, comme l’a rappelé le gouverneur de BAM lors de son point de presse de fin décembre, que depuis mars 2018, les banques n'ont procéder à aucun achat de devises auprès de la Banque centrale, se finançant à travers le marché interbancaire de devises.
Si l’on se fie aux dernières prévisions de la Banque centrale, les réserves internationales nettes devraient s’améliorer durant l'année en cours. Elles devraient se situer à 239 milliards en 2019 (Sous l’hypothèse d’entrées de dons en provenance des partenaires du CCG de 2 milliards en 2019). Leur couverture se situerait à un peu plus de 5 mois d’importations sur l’horizon de prévision. Un niveau jugé convenable par la Banque centrale.