“C’est dans le cadre de son engagement pour une meilleure intégration des marchés des capitaux africains que la Bourse de Casablanca abrite cet évènement», nous explique Karim Hajji, Directeur général de la Bourse de Casablanca en préambule à cet évènement. Il s'agit de la 6ème édition du Building African Financial Markets (BAFM), séminaire international de renforcement des capacités des acteurs des marchés financiers africains, qui est organisé pour la première fois en Afrique du Nord.
Pour les opérateurs boursiers venus d'Afrique francophone et anglophone, cette rencontre se veut une opportunité de partage d’expertise et de réflexion autour des défis soulevés par l’accentuation sans cesse des besoins de financement de la croissance africaine. La thématique centrale de cette 6ème édition porte justement sur les best practices pour le développement des marchés africains
des capitaux. Car, les enjeux sont de taille : Il faut lancer ou relancer la machine pour permettre aux Bourses de jouer pleinement leur rôle d'accompagnateurs du développement économique.
«La Bourse de Casablanca est plus que jamais convaincue du rôle important des places boursières africaines dans la mobilisation des moyens de financement de la croissance du continent. Le BAFM est justement une opportunité d’explorer de nouvelles voies de coopération et de fédérer les synergies pour améliorer le rôle des Bourses dans le financement de l’économie africaine», a déclaré Karim Hajji.
Durant deux journées, actifs verts, mécanismes de liquidité, problématiques de notation... toutes les pistes ont été passées en revue. Le BAFM se tient chaque année à l’initiative de l’African Securities Exchange Association (ASEA), dans le but de promouvoir la croissance des marchés financiers africains. L’édition 2016 a été accueillie par la Nigerian Stock Exchange autour des questions de liquidité dans les marchés de capitaux africains. ■
A.H