A cette occasion, le Directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a indiqué que cette initiative vise à rapprocher les enfants et les jeunes du monde de la finance en général, et de la Bourse, en particulier, notant que plus de 600 élèves de 20 établissements de Casablanca, âgés de moins de 18 ans, ont été reçus à la BVC cette année.
Mettant en avant l’intérêt que porte la Bourse à la promotion de l’éducation financière aux quatre coins du Royaume, en faveur des jeunes et à travers eux de leurs parents, Hajji a noté que le développement social passe par une meilleure éducation pour les enfants et jeunes marocains, qui sont l’avenir de notre pays.
Dans ses actions d’éducation financière, la Bourse intègre aussi la promotion de la culture boursière auprès d’un grand nombre de jeunes et moins jeunes, depuis maintenant près de 17 ans, via l’Ecole de la Bourse, relève en outre le responsable.
Depuis l’année 2000, l’Ecole de la Bourse a formé plus de 50.000 personnes, a-t-il souligné, soulignant que pour accompagner l’évolution du domaine d’apprentissage en général, une approche de formation pédagogique plus moderne a été de réalisée en développant le Blended learning.
Pour ce qui est de l’initiation à l’investissement en Bourse, la Bourse a signé des partenariats avec 10 établissements d’enseignement et a aménagé dans ce cadre des salles de marché dans quatre d’entre eux.
Par ailleurs, durant cette 6ème édition des journées de la finance pour les enfants, près de 1.000 agences bancaires à travers le pays ouvriront leurs portes aux jeunes afin de vulgariser leurs missions, mais également leurs produits et services.
Composée de 13 membres fondateurs (ministères, régulateurs et associations professionnelles), la Fondation marocaine pour l’éducation financière a pour mission de coordonner les actions des parties prenantes de l’éducation financière et de prendre toute initiative dans ce domaine. Son action se décline, notamment, en la promotion des principes et des bonnes pratiques relatifs à l’éducation financière, ériger cette dernière en tant que principe de l’inclusion financière et encourager des campagnes nationales de sensibilisation de la population en vue d’améliorer les connaissances des risques financiers et des moyens pour s’en prémunir. ■
Y. Seddik