Bilan des réalisations.
Élection du nouveau Conseil fédéral.
Récemment, la FNACAM a tenu son assemblée générale élective. Le but étant d’élire un nouveau président et un conseil fédéral. Cette assemblée se veut également une occasion de faire le bilan des réalisations, et ce conformément aux engagements pris lors des dernières élections.
H. M. Berrada est réélu président de la FNACAM à l’unanimité. «Je dirai l’insistance de nombreux amis porteurs eux-mêmes du même projet, la volonté de continuer à servir une profession qui m’a beaucoup apporté sur le plan humain et le parachèvement, bien évidemment, de quelques chantiers vitaux pour notre institution déterminée, plus que jamais, à rallier toutes les sensibilités», annonce le président de la FNACAM après sa réélection.
En effet, il est à rappeler que lors des dernières élections, la Fédération avait annoncé un certain nombre de mesures et envisagé un ensemble d’actions. L’heure est aujourd’hui au bilan.
Sur le plan des réalisations, on peut dire que la FNACAM est au rendez-vous. Elle a réussi l’essentiel et a su devenir un acteur incontournable dans le paysage assurantiel. «Sa présence au sein du CCA et de la CAO, ses prises de positions, son implication dans la mise en place de nouvelles dispositions réglementaires ou la refonte de celles existantes, font qu’aujourd’hui la voix de la profession est audible», précise le président de la FNACAM.
On peut citer parmi les réalisations la limitation du champ d’intervention de la bancassurance aux assurances de personnes, à l’assistance et aux assurances-crédit. Et ce, en dépit d’un lobbying bancaire très important et un soutien quasi total des compagnies d’assurance largement favorables à la présentation des assurances dommages par les banques. L’autre réalisation importante est l’encaissement des primes par les sociétés de courtage sans que ces dernières ne soient nécessairement mandatées par les compagnies d’assurance.
L’adhésion de la FNACAM à la Fédération méditerranéenne des intermédiaires d’assurance a permis à l’organisation d’avoir la stature internationale, tout en restant collée à l’actualité euro-méditerranéenne.
Les autres réalisations citées par le président de la FNACAM sont la faculté donnée à un agent de se transformer en société de courtage et inversement, sans nécessité d’examen, ainsi que la possibilité offerte aux intermédiaires d’assurer les stages de formation aux candidats aux examens d’intermédiation et de délivrer, en conséquence, les attestations y afférentes, et ce, à l’instar des compagnies d’assurance.
En vue d’y parvenir, la Fédération a institué un dialogue permanent avec le Directeur des assurances, avec une moyenne de trois réunions par an. Idem, pour mettre un terme à la concurrence déloyale des établissements bancaires, la FNACAM a saisi le Conseil de la concurrence. Une saisine qui a abouti à l’élaboration d’un rapport circonstancié par l’institution précitée, avec la promesse d’aller au fond des choses une fois que la loi aura habilité cette dernière à un droit d’investigation. L’autre écueil important, auquel s’attèlle depuis belle lurette la Fédération, est la relance, quasi récurrente, de la DGI en vue de pouvoir bénéficier de l’exonération de la TVA, ou du moins d’un droit à déduction.
Après sa forte implication dans l’élaboration du contrat-programme, la FANCAM participe actuellement à de nouveaux projets initiés par la DAPS, tels que le projet d’amendement du code des assurances, l’assurance islamique…
Par S. Es-siari
Principaux axes du Plan d’action 2013-2015 :
• aider, en recoupant les informations et en les partageant avec elles, les Amicales nationales dans leurs démarches visant l’amélioration de leur quotidien et la revalorisation des taux de commission qui leur sont aujourd’hui alloués par leur compagnie mandante ;
• multiplier les recours et les démarches pour faire face au lobby bancaire et mettre ainsi un terme aux pertes que nous occasionnent les pratiques anti - concurrentielles devenues l’apanage des banques et des sociétés de financement ;
• continuer à plaider pour une fiscalité plus équitable pour l’intermédiaire, un sujet vieux de plus de 20 ans et pour lequel une solution doit être fatalement trouvée par l’administration fiscale, partant du principe sacré de l’égalité des citoyens devant la loi ;
• veiller à l’établissement d’un code de déontologie «Secteur» qui engagerait les compagnies d’assurances et les intermédiaires ;
• s’atteler, par le truchement de l’ANAPEC et via des formations qualifiantes ou alternées à la mise à niveau de nos collaborateurs, à l’heure où le marché marocain de l’assurance s’ouvre sur l’extérieur et se diversifie (Voir le projet portant sur les accords de libre-échange avec l’Union européenne et la commercialisation prochaine de contrats d’assurance islamiques) ;
• défendre davantage nos acquis, en tant que principal pourvoyeur du secteur en termes de primes d’assurance ;
• convaincre de la nécessité d’étendre notre activité à d’autres domaines, tels que l’immobilier en tant que produit d’appel ;
• plaider pour que les Assureurs – Conseils puissent percevoir des honoraires en cas d’étude de risques réalisée pour le compte de prospects quand le travail fourni n’est pas suivi d’un ordre de placement ;
• aider à la création ou au renforcement des Amicales nationales et associations régionales…