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Abandon de la LPL et retard de la flexibilité du Dirham : Les précisions du FMI

Abandon de la LPL et retard de la flexibilité du Dirham : Les précisions du FMI

 

Après avoir fait un tour d’horizon sur la situation actuelle de l’économie marocaine, le Fonds Monétaire International s’est exprimé aujourd’hui en conférence de presse, sur le report de la réforme du Dirham et la non reconduction de LPL (Ligne de précaution et de liquidité) 

 

S'exprimant sur le report de la réforme du régime de change, Nicolas Blancher, Chef de la mission de consultation du FMI, a affirmé que "les autorités marocaines n’ont pas des promesses à faire au FMI. C’est une décision souveraine. Les autorités décideront du timing, et nous nous inscrirons en soutien de cette réforme."

Questionné sur une éventuelle abrogation de la réforme et les risques que cette décision pourrait potentiellement comporter pour l'économie marocaine, le Chef de la mission répond : “Au cas où il n’y aura pas de réforme, nous ne voyons aucun risque à court terme. Le niveau du Dirham actuel n’est pas éloigné de manière significative de son niveau d’équilibre. La parité actuelle n’est pas un obstacle pour la croissance économique. A moyen terme, le risque serait que l’économie marocaine subisse un choc, et que l’absence de la variable d’ajustement, qu’est le change en cas de choc, rend justement ce choc plus difficile”.

Et d’ajouter : “Le deuxième risque est l'érosion. L’évolution de l’économie domestique du Maroc est telle que la compétitivité de l’économie marocaine s’érode par rapport aux pays qui sont compétiteurs du Maroc.” 

Pour ce qui est de la décision du Ministère de l’Economie des Finances du non renouvellement de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL), le FMI explique que c’est une question que les autorités devraient considérer et prendre en temps venu. Et que “pour l’instant, ce sont des discussions que nous n'avons pas encore eues. Nous en parleront de façon plus détaillée, une fois que nous aurons une expression d’intérêt de la part des autorités.” 

Pour rappel, le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaid a déclaré récemment que le Maroc ne reconduira pas une quatrième LPL en juillet 2018. Le ministre avait notamment souligné que la LPL coûte au Maroc des frais assez importants depuis sa première signature en 2012. 

 

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