Par M. Diao
Dans un monde de plus en plus connecté où l’obtention et l’exploitation de la data peuvent faire la différence, force est d’admettre que la digitalisation n’est plus un luxe, mais une nécessité pour les entreprises. La pandémie a montré que certaines TPME qui avaient pris le virage du digital bien avant, ont pu limiter la casse.
C’est en cela que l’enquête menée par Dell Technologies, l’Ausim et le cabinet de conseil Bearing est pertinente. En effet, les résultats de l’étude conduite en janvier 2021 au Maroc sous le thème : «Les directions de système d’information (DSI) face à l’accélération du digital : Entre impératifs d’urgence et nécessités d’adaptation», édifient sur la centralité de l’enjeu de la maîtrise des coûts pour les PME en matière de système d’information.
L’enquête s’appuie sur un questionnaire adressé à 100 entreprises, dont 56% ont un effectif réduit situé entre 10 et 249 salariés. Le nouveau document révèle que les DSI marocaines ont joué un rôle crucial pour assurer la continuité des activités depuis le début de l'épidémie. Les auteurs de l’étude mentionnent que face à une pression budgétaire accrue, couplée à la nécessité d’accélérer des projets stratégiques, les DSI doivent plus que jamais gérer de la manière la plus agile la dépense IT.
A ce titre, il est important de noter qu’en moyenne, près d’un tiers du panel de l’enquête déclare que son budget annuel moyen se situe entre 500.000 DH et 1 MDH. Il ressort de l’étude qu’au Maroc, cette tendance varie en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité. Plus la taille augmente et plus le budget est conséquent. «Le secteur financier, suivi des branches du BTP/infrastructures, commerce/distribution, énergie/mines, immobilier, pharmacie et transport obtiennent des budgets moyens relativement hauts», lit-on dans le nouveau document.
L’autre information et non des moindres à relever est que suite à la crise, 36% des entreprises du panel prévoient de maintenir leurs budgets IT, 28% d’entre elles envisagent de dépenser plus et 35% de réduire leurs budgets. Au final, les réductions de budget sont plus importantes chez les petites et moyennes entreprises que chez les plus grandes et concernent plus largement des tailles d’un intervalle allant de 10 à 249 salariés.