Airbus a frappé un grand coup au salon aéronautique de Dubaï. L'avionneur européen a engrangé 170 nouvelles commandes émanant de la compagnie de Dubaï Emirates et d'Air Arabia, la compagnie à bas coûts basée dans l'émirat voisin de Sharjah.
la compagnie de Dubaï, Emirates, la plus importante du Moyen-Orient, a annoncé une commande ferme de 16 milliards de dollars (14,4 milliards d'euros) pour l'achat de 50 Airbus 350-900. "Je suis très fier que l'Airbus 350 ait été choisi par Emirates. C'est une très bonne nouvelle pour Airbus", s'est félicité son PDG, Guillaume Faury, lors du salon qui se tient à Dubaï depuis dimanche, selon l'AFP. Le contrat porte précisément sur des appareils A350-900, des avions bicouloirs pouvant transporter 314 passagers. Selon Emirates, ce contrat remplace une commande faite par Emirates en février de 40 A330-900 et 30 A350-900.
Appartenant et basée à Charjah, un des sept émirats qui composent les Emirats arabes unis, la compagnie aérienne à bas coût Air Arabia a signé pour sa part un contrat d'achat de 120 Airbus A320 pour un montant de 14 milliards de dollars (12,6 milliards d'euros). "La première livraison est prévue pour 2024", a précisé à la presse son PDG Adel Al-Ali.
De son côté, Boeing, a annoncé un contrat bien plus modeste de 1,2 milliard de dollars (un milliard d'euros) avec la compagnie aérienne turque SunExpress - coentreprise de Turkish Airlines et de Lufthansa - pour l'achat de dix Boeing 737 MAX 8.
C'est la première fois depuis mars que Boeing reçoit une commande ferme pour cet appareil, même si IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus) avait annoncé en juin son "intention" d'en acquérir 200, pour 24 milliards de dollars à prix catalogue. Ce modèle est au coeur d'une crise inédite dans les 103 ans d'histoire de Boeing. Ces derniers mois, une série d'informations ont révélé l'ampleur des dysfonctionnements dans le développement du MAX comme dans son processus de certification.