Responsabilité sociétale : Une passerelle entre les entreprises et la société

Responsabilité sociétale : Une passerelle entre les entreprises et la société

BMCI

La responsabilité sociétale, effet de mode ou nouvelle façon de penser les risques et de créer de la richesse ?

BMCI, première banque labellisée RSE CGEM, a planché sur la question.

L’engagement de BMCI en matière de responsabilité sociétale et environnementale a fait l’objet d’une rencontre importante tenue en début de semaine dans la capitale économique et à laquelle la banque a convié ses partenaires, clients, salariés et journalistes. La filiale du groupe BNP Paribas, première banque au Maroc labellisée RSE CGEM, mène depuis les années 90 une politique active comme acteur engagé de la société, et a restructuré sa politique RSE en 2012, pour renforcer sa démarche de banque citoyenne. Sans oublier la création, en 2008, de la Fondation de la banque qui multiplie les actions sociales. Comme l’explique si bien Jaouad Hamri, président du Conseil de surveillance de la BMCI, et président de la Fondation de la banque, l’objectif étant de créer des passerelles entre la société et la banque à travers des actions de développement socioculturelles.

Laurent Dupuch, président du Directoire de la BMCI, a, pour sa part, rappelé que cette rencontre qui se tient à quelques jours de la COP22 à Marrakech, événement mondial qui a créé une véritable émulation sur la question environnementale, est une occasion en or de débattre de la question de la responsabilité sociale comme effet de mode ou comme nouvelle façon de penser les risques et créer de la richesse. Animée par Fouad Benseddik, membre fondateur de l’agence de notation sociale VigeoEiris, cette rencontre a permis de mettre la lumière sur à la fois la difficulté et la pertinence de l’engagement d’une entreprise, de surcroît cotée dans une politique RSE.

«Ce n’est pas une simple affaire de langage mais d’actions, surtout lorsqu’on est une société cotée : dire c’est faire. Cela place l’entreprise face à ses engagements tout en sachant que nombre de parties prenantes l’observent, notamment les analystes, les agences de notations, les clients …», souligne Benseddik, qui a insisté sur l'importance de l’adhésion du capital humain pour la réussite de la RSE.

Il est opportun dans ce sens de rappeler qu’en matière de capital humain la RSE BMCI favorise le développement et l’engagement des collaborateurs. Sur le volet environnemental, elle tend à agir contre le changement climatique, alors qu’en matière économique, elle s’attèle à financer l’économie de manière éthique, le tout pour être un acteur engagé de la société.

I. Bouhrara

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