Le Maroc constitue une base importante pour le groupe français expert en métiers de l'eau et de gestion des déchets, Suez, sur le continent africain, a souligné, vendredi à Casablanca, son nouveau directeur général (DG), Bertrand Camus.
S'exprimant lors d'une rencontre avec la presse marocaine, M. Camus, qui a tenu pour son premier déplacement en tant que DG de Suez de venir au Maroc, a indiqué que la capacité du groupe à investir dépend fortement du niveau de régulation et de réglementation, avant de relever que dans le Royaume, le cadre est favorable.
Il s'est, dans ce sens, félicité de la présence historique de Suez au Maroc à travers sa filiale Lydec, notamment dans les métiers de l'eau, l'électricité et l'assainissement et aussi de la gestion des déchets, notant que sa visite constitue une occasion pour rencontrer les collaborateurs du groupe, ainsi que les autorités marocaines pour voir les opportunités de développement de Suez dans le Royaume.
En outre, M. Camus a fait part de sa satisfaction de l'activité de Suez au Maroc, ajoutant que le groupe ambitionne d'utiliser le Royaume comme point d'appui pour plus de succès en Afrique.
«Le continent africain est pour nous un endroit de développement. Il fait partie des zones sur lesquelles nous voulons accélérer notre développement à partir de nos bases», a-t-il dit, précisant que «Suez a construit plus de 500 installations de traitement d'eau et équipé 80% des capitales africaines de projets de traitement d'eau».
Par ailleurs, M. Camus a fait savoir que Suez est en train d'élaborer un plan stratégique à la demande du conseil d'administration, ajoutant que ce plan, qui sera présenté aux médias et à la communauté financière à la fin de 2019, consiste à se projeter sur le long terme, compte tenu de l'évolution et la transformation rapides des métiers du groupe.
«A l'horizon 2030, le monde sera totalement différent (…). Et donc pour notre groupe, il est nécessaire de faire les transformations nécessaires pour répondre aux défis du monde futur», a-t-il ajouté.
Tenue en présence du DG de Lydec, Jean-Pascal Darriet, cette rencontre a été marquée par la discussion de plusieurs sujets, dont entre autres, celui de la décharge de Médiouna et le contrat de gestion déléguée de Lydec.