◆ La création de la plateforme virtuelle répondrait aux besoins d’informations délivrées par un interlocuteur crédible et d'entités d’accompagnement des TPE.
Par M. Diao
Faute d’informations fiables en temps opportun, bon nombre de TPME peinent à se développer. Cette situation est quelque part la conséquence de l’insuffisance d’interlocuteurs crédibles et d’entités d’accompagnement dont la vocation est d’aiguiller les TPME et les porteurs de projets.
C’est dans ce contexte que Abdellah El Fergui, président de la Confédération marocaine de TPE-PME, a décidé d’initier la mise sur pied d’une plateforme virtuelle, dédiée à l’accompagnement des TPE, fragilisées par la crise liée à la Covid-19.
Interrogé sur le timing de l’initiative, El Fergui rétorque : «Lors de la période de confinement, nous avons été submergés par des appels téléphoniques de la part d’entrepreneurs à la recherche d’informations diverses liées, entre autres, aux nouveaux crédits garantis par la CCG, les déplacements autorisés par les autorités et les retards de paiement».
Et de poursuivre : «La création de la plateforme virtuelle répond aux besoins d’informations délivrées par un interlocuteur crédible et d’accompagnement des chefs de TPE». El Fergui, qui évolue dans le milieu entrepreneurial au Maroc depuis les années 90, n’a manqué de souligner le contexte particulièrement défavorable aux TPE. «Nous avons recensé au cours des derniers mois des cas de suicides d’entrepreneurs, qui croulaient sous le poids des impayés», révèle-til.
Notons que l’initiateur du nouveau projet compte s’allier aux multiples partenaires de la Confédération qu’il dirige, et ce pour la mise en place et l’animation de la plateforme virtuelle. «Nous solliciterons les banques, la CCG, la BAD, la Banque mondiale et d’autres associations ou structures spécialisées dans l’accompagnement des entrepreneurs. Sachant que bon nombre de chefs d’entreprises ont déjà exprimé leur volonté de donner un coup de main pour la réussite de cette initiative», confie El Fergui.
Au final, notons que l’accompagnement concernera, entre autres, la création d’entreprise, la post-création de société, l’accès au marché et aux marchés publics.