Création du Moroccan Start-up Ecosystem Catalysts.
L’association sera impliquée dans les sujets afférents aux structures d’accompagnement et aux start-up, et envisage de s'élargir aux structures de coworking.
Par M.D
Le développement de l’écosystème des start-up est une réalité au Maroc. Les structures d’accompagnement ainsi que les mécanismes de financement se multiplient. A cela, s’ajoute l’intérêt croissant des pouvoirs publics pour les petites structures innovantes qui misent sur l’agilité pour faire la différence.
La création récente du Moroccan Start-up Ecosystem Catalysts (MSEC), l’association qui regroupe les acteurs clés de l'accompagnement des start-up au Maroc constitue une étape importante. D’autant plus que la création de cette entité à l'initiative d'Enactus, Espace Bidaya, H.Seven, Impact Lab, New Work Lab, Réseau Entreprendre Maroc et Start-up Maroc, va dans le sens d’une meilleure structuration de l’écosystème qui ne cesse de se renforcer.
«L’idée de départ était de créer un rassemblement officiel afin de communiquer avec les différentes parties prenantes. L’association qui fait office de porte-parole des structures d’accompagnement et des start-up est impliquée dans les sujets afférents à notre secteur et aux entreprises innovantes», explique Zineb Rharrasse, Directrice générale de Start-up Maroc. Et d’ajouter : «Il faut savoir que l’accompagnement des start-up reste encore un métier nouveau au Maroc. Notre activité doit être expliquée et présentée dans l’optique de mettre en relief son caractère crucial pour le renforcement du tissu des start-up, créatrices de richesse et à la base de l’innovation».
A noter que la nouvelle association fédère l'ensemble des structures d'accompagnement, labellisées par la Caisse centrale de garantie (CCG) ainsi que les entités œuvrant depuis plus de 4 ans dans le soutien de la start-up au Maroc.
«Pour des raisons d’efficacité, nous avons procédé de la sorte. Mais il faut savoir que l’association a pour vocation à s’étendre aux autres acteurs-clefs notamment les structures de coworking», révèle notre interlocutrice.
L’autre cheval de bataille de la MSEC est la promotion des standards professionnels et éthiques au sein de l'écosystème. Au final, du côté de la nouvelle entité associative, l’on affirme que les chantiers prioritaires pour les mois à venir sont en phase de définition. ◆
Paroles de pro Zineb Rharrasse, Directrice générale de StartUp Maroc
«Aujourd’hui, la nouvelle association des incubateurs est une porte d’entrée de l’univers des start-up. Il faut savoir que les entités qui accompagnent les start-up, sont au cœur des réalités des entreprises innovantes car elles opèrent sur le terrain. Partant, il est nécessaire d’impliquer l’association pour la prise des décisions majeures ou la mise en place d’initiatives susceptibles d’impacter l’écosystème du tissu des start-up. La prise en compte du vécu de ces structures au quotidien est une condition sine qua non pour la réussite des programmes qui leur sont destinés. Ceci dit, je tiens à préciser que le Fonds Innov Invest relatif au financement des projets innovants portés par les start-up et géré par la CCG, fonctionne de façon optimale. Cet instrument qui permet le financement de start-up accompagnées par StartUp Maroc a l’avantage de l’agilité. Ce qui évite les blocages. Notre structure a une relation très fluide avec la CCG». ■