L’actualité économique ce matin est marquée par la signature devant le Roi de pas moins de 26 projets d’usines d’équipementiers pour un montant global de 14 milliards de DH. Ces investissements devraient générer 11.568 emplois directs.
L’actualité économique ce matin est marquée par la signature devant le Roi de pas moins de 26 projets d’usines d’équipementiers pour un montant global de 14 milliards de DH. Ces investissements devraient générer 11.568 emplois directs.
Ils seront repartis un petit peu partout sur le territoire nationale : au sein de la futur cité Tanger Tech pour certains équipementiers chinois, d’autres autour de l’écosystème Renault à Melloussa, et d’autres autour de l’écosystème PSA à Kénitra. L’un des équipementiers, Valeo, est lui tellement grand, qu’il constituera à lui seul un écosystème.
Une autre spécificité de ces investissements, et qu’ils introduisent des flilères jusqu’ici inexistantes au Maroc, comme la fabrication de jantes en aluminium, de pare-chocs, des tableaux de bords de la connectique et même de la transmission/direction assistée. Ce qui est très bon pour le taux d’intégration locale de l’industrie automobile au Maroc.
Le taux d’intégration est le nerf de la guerre pour toute industrie. Il renseigne sur la part des pièces et des composants qui sont produits localement et donc qui ne sont pas importés.
En conférence de presse hier, le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy était particulièrement jovial, voire euphorique. Et pour cause : son pari est en passe d’être réussi. Ainsi, en 2017, les exportations du secteur automobile devraient atteindre 70 milliards de DH avec u taux d’intégration de 55%.
En 2020, les exportations du secteur devraient atteindre 100 milliards de DH, avec un taux d’intégration de 65%. Cela signifie que la valeur ajoutée qui restera au Maroc est de 65 milliards de DH.
L’actualité de ce mardi, c’est également le «séisme» politique qui se poursuit cette fois-ci dans l’administration. C’est également l’adhésion prochaine du Maroc à la CEDEAO.