Les marchés émetteurs américain et asiatiques pourraient être particulièrement touchés, notamment pour les voyages vers l'Europe, car ces marchés sont historiquement plus réfractaires au risque, indique l'OMT dans un communiqué.

À cet égard, l'organisation mondiale a estimé que le conflit armé entre l’Ukraine et la Russie pourrait ralentir la reprise malgré la levée ou l'assouplissement des restrictions de voyage par de nombreuses destinations.

En tant que marchés émetteurs, la Russie et l'Ukraine représentent ensemble 3 % des dépenses mondiales du tourisme international à partir de 2020. En 2019, les dépenses russes en voyages à l'étranger ont atteint 36 milliards de dollars (33,73 milliards d'euros) et les dépenses ukrainiennes 8,5 milliards de dollars (7,964 milliards d'euros).

En plus, en tant que destinations touristiques, la Russie et l'Ukraine représentent 4% des arrivées de touristes internationaux en Europe, mais seulement 1% des recettes touristiques internationales de l'Europe.

Selon l'OMT, l'importance des deux marchés est "significative" pour les pays voisins, mais aussi pour les destinations européennes du soleil et de la mer. "Le marché russe a pris beaucoup de poids pendant la crise dans les destinations long-courriers telles que les Maldives, les Seychelles et le Sri Lanka", a ajouté l’Organisation.