Le projet Smart City de Casablanca, sélectionné par l’IEEE, met le citoyen au coeur de toute démarche innovante afin de lui apporter des services innovants, tout en améliorant son cadre de vie. La transformation vers une ville intelligence repose sur le triptyque public-privé-citoyen, ce qui se confirme par le premier événement dédié à ce projet.
IEEE, association mondiale qui compte plus de 400.000 membres dans 160 pays, a sélectionné en 2015 la ville de Casablanca dans son réseau IEEE Smart Cities, rejoignant ainsi plus de 15 villes à travers le monde participantes au concours pour l’innovation de leurs projets et par leurs intentions d’investir dans le capital humain et financier de la ville pour assurer sa transformation vers une ville intelligente.
Il faut dire que le projet porté par la ville, autorités publiques, partenaires académiques et secteur privé, notamment Wilaya, CRI, e-Madina, Greentic, Apebi… et sélectionné par l’IEEE, met les citoyens au centre du processus de transformation, créant ainsi un partenariat public-privé-citoyen.
Comme pour toute ville intelligente, le projet de Casablanca vise à réconcilier les habitants avec leur ville et leur société en les encourageant à se sentir citoyens, avec des droits et des devoirs, et impliqués dans le processus de transformation de leur ville. Il vise également à limiter les risques d’investissement en adoptant une approche «Bottom-Up» encouragée et accompagnée par les visions et stratégies des décideurs au niveau de la ville.
Cela passe par une transformation des infrastructures existantes pour développer des applications, des services et des projets pilotes qui vont s’interconnecter de proche en proche afin de créer progressivement un écosystème d’innovation social, durable et collaboratif.
Les rencontres organisées suite à cette sélection, de même que le Casablanca Smart City Expo, visent aujourd’hui à donner une vision globale et intégrée à ce projet de transformation, avec l’identification des acteurs-clés et des composantes de cet écosystème en devenir et surtout son mode de gestion qui transforme la ville en laboratoire à ciel ouvert.
Imane Bouhrara