Les première Assises de la recherche et développement seront organisées les 12 et 13 septembre à Skhitrat à l’initiative du Groupe OCP. L’événement  mettra toute la lumière sur ce secteur. C’est un véritable indicateur de développement. La part du budget alloué pour la R&D donne un aperçu précis sur l’intérêt qu’un pays accorde à ce secteur. Au Maroc, malgré les efforts déployés par l’Etat, les dotations accordées ne dépassent les 0,8% du PIB, nettement moins que la moyenne des pays de l’OCDE qui est de 2,3%. Dans d’autres contrées comme la Suisse ou la Finlande, la part monte à 4 voire à 5%.

Le secteur souffre de plusieurs anomalies, notamment l’absence d’un cadre adéquat de développement. Les centres de recherche autonomes ou reliés à des universités ne disposent pas de moyens humains et matériels nécessaires, surtout dans les disciplines les plus pointues. Un centre de recherche, ce n’est pas seulement de hauts cadres, des ateliers et laboratoires, mais aussi des techniciens à différents niveaux, un personnel administratif dédié et des programmes rigoureux.