Après le temps d’investir, thématique retenue lors de la précédente édition, l’agriculture et l’électrification constitueront les axes clefs de l’édition de cette année, qui verra la présence de 1.200 participants africains et internationaux.

Au regard de l’en-gouement suscité à l’échelle nationale et continentale, force est d’admettre que le Forum international Afrique dévelop-pement, initié il y a six ans par la première banque pri-vée du Maroc, qui n’est autre qu’Attijariwafa bank, est devenu un rendez-vous incontournable pour les opérateurs africains et internationaux. L’édition de cette année, qui se tiendra comme à l’accoutumée dans la métropole casablancaise, du 25 au 26 février 2016, a rete-nu comme thématique centrale l’agriculture et l’électrification. «Il est difficile d’envisager un développement économique durable et inclusif du continent sans une production d’élec-tricité suffisante et continue, indispensable pour asseoir un tissu industriel africain solide», a martelé Mohamed El Kettani, président Directeur général d’Attijariwafa bank, lors de son allocution à l’occasion de la conférence de presse organi-sée récemment en prélude au forum. Les chiffres restent alar-mants car, faudrait-il rappeler, près de 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité. Les défis pour l’agriculture sont tout aussi proéminents. Le continent, qui devrait abriter près de 2,5 milliards d’indi-vidus à l’horizon 2050, dis-pose de 800 millions de terres arables non exploitées, faute d’une expertise suffisante et d’engrais adaptés. Compte tenu de ces challenges, le parti pris stratégique de la quatrième édition de l'évènement co organisé par Attijariwafa bank et Maroc Export, est d’offrir une plate-forme d’échanges et de rencontres à plus de 1.200 participants (opérateurs économiques, institutionnels africains et internationaux), afin de favoriser la coopération et les relations commerciales dans le domaine de l’agricul-ture et de l’électrification. Pour sa part, Zahra Maafiri, DG de Maroc Export, a rappelé que les branches précitées consti-tuent les deux piliers essen-tiels pour l’amélioration du bien-être du citoyen africain. Au-delà des enjeux évoqués, il est judicieux de rappeler que l’édition de cette année sera rehaussée par la présence de plusieurs personnalités natio-nales et internationales pour ne citer que Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Eco-nomie numérique, et Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développe-ment (BAD). Au menu de l’évé-nement figurent entre autres, plusieurs panels, les rencontres BtoB et le marché d’investis-sement, qui permettra à sept pays africains de présenter les opportunités d’investissement qu’offre leur marché.

Momar Diao