A l’issue de cette réunion, les Associations de Professionnels tiennent à préciser que les restaurants touristiques ont fait appel aux crédits Relance et Oxygène afin de survivre à court terme. Le prolongement des mesures de restriction, ainsi que le manque de visibilité quant à une reprise éventuelle, menacent la pérennité des derniers établissements encore ouverts dont la survie dépendra des mesures adéquates et sérieuses que les responsables voudront bien mettre en place.
"Le secteur de la restauration touristique est assujetti à de nombreuses taxes fiscales fixes calculées sur la base de leur valeur locative et leur investissement. En absence de revenus, ces taxes devraient être annulées pour les exercices 2020 et 2021", indiquent-ils dans un communiqué.
Les restaurateurs touristiques déplorent également le fait que les restaurants touristiques du Maroc ont toujours été classés par les délégations du tourisme régionales à l'exclusion de tout autre département ministériel. En effet, depuis la création des conseils régionaux du tourisme, les associations régionales des restaurants touristiques ont toujours fait partie de leur conseil d’administration.
En conclusion, ils demandent une réunion urgente avec la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, autour d'une situation qui porte atteinte à un secteur essentiel d'une activité qui représente plus de 1.000 établissements à travers le Royaume.