* Le transport, l’habitat et l’industrie sont les secteurs les plus visés. * Le Maroc est un carrefour énergétique entre l’Europe et l’Afrique.- L’énergie est un secteur stratégique auquel le Maroc accorde une grande importance. Il a lancé à cet égard plusieurs programmes de développement, notamment celui de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Pour cela, il a fait appel à ses partenaires historiques pour le financement des projets et aussi pour apporter le savoir-faire nécessaire et l’assistance technique adéquate. L’Union européenne confirme son appui à l’aide de programmes dédiés, notamment au travers des nouvelles technologies. Dans le cadre de la 11ème édition des rencontres d’affaires euro-méditerranéennes organisées à Casablanca, quatre grands sujets ont été débattus autour des nouvelles technologies pour l’efficacité énergétique. Il s’agit des secteurs énergétivores comme le bâtiment et les perspectives de l’écoconstruction, de l’industrie et de l’efficacité énergétique dans les processus, des outils de mesure de la gestion de la consommation et, enfin, des énergies renouvelables. Cette manifestation organisée à l’initiative de la Chambre de Commerce italienne au Maroc, en collaboration avec la Chambre de Commerce italienne pour la France de Marseille, et le Centre pour le développement technologique des PME/PMI du Sud de l’Italie, de Naples, a proposé des rencontres avec 150 sociétés provenant de 8 pays méditerranéens. Le Maroc, dont l’expérience a été donnée en exemple, a mis en place un vaste programme d’efficacité énergétique concernant les secteurs du transport, de l’habitat et de l’industrie», a affirmé Amina Benkhadra. La ministre de l’Energie et des mines a rappelé les objectifs du pays dans ce cadre, à savoir une économie d’énergie de 12% en 2020 et de 15% en 2030. Concernant les mesures d’accompagnement, Benkhadra a souligné qu’un cadre législatif adéquat devrait être achevé avec la loi sur l’efficacité énergétique qui sera débattue dans les semaines à venir au Parlement. Concernant le rôle énergétique du Maroc à l’international, elle a fait savoir que «le pays joue un rôle fondamental comme carrefour entre l’Afrique et l’Europe». Outre le secteur de l’énergie, celui de l’habitat est également un créneau important dont il faut développer l’efficacité. «Le bâtiment représente 36% de la consommation totale de l’électricité. Cette part va augmenter avec la progression du secteur, notamment au niveau du social pour lequel 200.000 logements devraient être construits dans les années à venir», a indiqué Taoufik Hjira. Le ministre de l’Habitat a ajouté que «le gouvernement s’est engagé dans une démarche d’optimisation de la consommation énergétique au travers de nouvelles mesures, comme la labellisation des logements, le lancement du guide des bonnes pratiques de construction urbaine, l’établissement de 60 normes pour encourager la construction durable». Hjira a affirmé que les promoteurs sont conscients des enjeux relatifs à l’installation des dispositifs d’énergie durable. Du côté européen, le mot d’ordre est celui du partenariat. «Le Maroc a besoin de l’Europe et l’Europe a besoin du Maroc. Dans le cadre du Statut avancé, l’UE s’est engagée à accompagner le développement du secteur énergétique marocain», a lancé Eneko Landaburu, Ambassadeur de l’UE à Rabat. Il est clair que l’importance de l’énergie est vitale au point que le secteur dépasse les enjeux d’ordre national pour devenir une priorité régionale où le partenariat à tous les niveaux, notamment technologique et financier, fait appel à plusieurs acteurs. |
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07-10-2010 |