Dissaoui/Karimine : Les nouvelles étoiles montantes des courses hippiques

Dissaoui/Karimine : Les nouvelles étoiles montantes des courses hippiques

Karimin

«Tout a changé ces cinq dernières années. Avant, je gagnais tout au plus 400 à 500 mille DH chaque année. Maintenant, j’at­teins facilement de 1,5 à 2 millions dirhams». Ces propos, émanant d’un propriétaire d’une écurie de chevaux de course à Bir Jdid (près d’El Jadida), montrent bien que la stratégie de multiplication des courses s’est révé­lée payante.

L’on assiste désormais aux prémices d’une démocratisation de l’accès à la propriété du cheval de course. Seules quelques rares familles richissimes s’adonnaient à cette passion qui, il ne faut pas s’en cacher, permet de gagner également de l’argent. Parmi les gros éleveurs de la place, on peut citer le Haras Royal (propriété du Roi Mohammed VI qui a été nommé «Propriétaire de l’année 2015» par la Jumping Owners Club, affiliée à la Fédération équestre internationale, qui ras­semble les propriétaires de chevaux du monde entier); l’écurie Sedrati (propriété du doyen des courses hippiques au Maroc, Dr Azeddine Sedrati); Haras Al Boraq (appartenant à Anas Jamai Ghizlani, fils du fonda­teur et président du groupe Jamai); l’écurie de la famille Hakam qui détient Auto Nejma (concessionnaire des marques Mercedes-Benz, Jeep, SsangYong, etc); l’écurie Jalobey Racing (détenue par Sharif El Alami, membre de la famille El Alami, pro­priétaire d’Aluminium du Maroc), etc.

Seulement voilà, la donne a chan­gé ces dernières années. Le top 5 du classement annuel des pro­priétaires (en termes de gains aux courses hippiques) confirme l’arrivée en force d’une nouvelle génération d’éleveurs, dont deux sortent net­tement du lot. D’une part, Kamal Dissaoui (ancien président de la commune de Sidi Belyout et pré­sident fondateur de l’Ecole maro­caine des sciences de l’ingénieur). D’autre part, Mhammed Karimine, parlementaire et actuel maire de la ville de Bouznika.

L’Actu en continu

Hors-séries & Spéciaux