Commerce international : Un premier trimestre timide

Commerce international : Un premier trimestre timide

commerce interLe commerce mondial a affiché une reprise modeste de 0,7% au premier trimestre de 2015, selon les der­niers chiffres de l'Organisation mondiale du commerce. La croissance a été plus lente qu'au cours des six mois précédents à cause des exportations en faible évolution et des importations stables dans le temps. A noter que les pays émergents continuent de tirer la charrue.

Les exportations mondiales ont en moyenne augmenté de 0,4% lors du premier trimestre de cette année, en baisse par rapport aux trois derniers mois de 2014, tandis que les importations ont progressé de 0,9% durant la même période. Le volume des exportations des pays en développement et des économies émergentes a été glo­balement un peu plus vigoureux (+1,5%), alors que les pays d'Asie ont enregistré un taux de croissance plus fort situé à 3% voire plus. En revanche, les exportations des pays développés ont baissé légère­ment de 0,5% durant les trois premiers mois de l'année, une régression qui a été plus marquée aux Etats-Unis (-4,5%). Les Etats-Unis qui ont enregistré une baisse de 0,2% de leur PIB lors du premier tri­mestre sous l'effet d'un hiver marqué par de fortes chutes de neige et de la vigueur du dollar.

Une relance à venir ?

C'est du moins ce que croit savoir la Banque HSBC dans une étude rendue publique récemment. «Le commerce international, qui tourne au ralenti depuis deux ans, devrait connaître un net coup d'accélérateur», expliquent les écono­mistes de la Banque. L'étude table sur une progression du commerce des mar­chandises au rythme de 8% par an d'ici à 2017, contre une moyenne de 1,5% entre 2012 et 2014, portée par les économies développées et l'accélération des accords commerciaux. Voici comment le commerce fonctionne comme expliqué dans ce site de négociation d'options binaires. «L'embellie tient à la fois à la meilleure santé des économies déve­loppées et l'accélération des accords de libre-échange qui facilitera en particulier les échanges Sud-Sud», explique HSBC. Cette année, les échanges sont dopés par un euro faible et une solide reprise en zone Euro, qui compte pour un quart du commerce mondial.

Signalons enfin qu'au Maroc, les tran­sactions commerciales réalisées dans le cadre des accords de libre-échange (ALE) sont en hausse en 2014. Selon les der­niers chiffres de l'Office des changes, elles ont augmenté de 8,3% pour s'établir à 180,6 milliards de DH.

 

A.Hlimi

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