L'exclusion du Maroc de l'indice MSCI Emerging Markets et son reclassement au Frontier Markets suscite des appréciations diverses. Selon Ahmed Rahhou, PDG du CIH, «il y a deux lectures : d’un côté, ceux qui disent que cela va donner plus de visibilité à la Bourse qui, au lieu d’être… petite parmi les grandes, va devenir grande parmi les petites. D’un autre côté, il ne faut pas non plus se voiler la face : en ne faisant plus partie du MSCI EM, on sort des indicateurs qui sont dans les critères de placement de certains fonds». «Maintenant, il faut se poser une question : qu’a rapporté au Maroc le fait d’être dans ce compartiment de marché durant ces dernières années?», s'intéroge Rahhou. Très bonne question.