La physionomie du marché révèle plusieurs indicateurs, comme la montée du diesel qui atteint 93,46% du parc. Cinq segments se partagent 82% de parts de marché. Les citadines, les 4x4 et les ludospaces sont en vedette.
Le marché a enregistré un nouveau record pour la deuxième année consécutive avec un volume de ventes de 163.110 unités, soit une hausse de 23,57%. Le segment des voitures particulières, véritable baromètre du marché, affiche 152.324 unités vendues, soit une part de 93,38%, alors que la part du VUL rétrograde à 6,62%.
Il ressort des statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (AIVAM) que la diésélisation du parc automobile se poursuit, contrairement à la tendance mondiale qui veut limiter ce type de carburant pour des raisons écologiques. Le nombre de véhicules diesel toutes catégories confondues a atteint 152.454, soit une part de marché de 93,46%. L’essence reste cantonné aux petites cylindrées. Dans les microcitadines, sur 4.614 voitures vendues, 4.404 roulent à l’essence, soit une part de 95,45%. Dans les citadines, on recense 4.568 voitures à moteur essence. Leur part dans le segment ne dépasse guère 12,97%. Dans les autres catégories, la part de l’essence est insignifiante. L’autre indicateur de l’automarché a trait notamment à la croissance des voitures CKD. Ils sont 20.238 véhicules montés et vendus localement, représentant une part de marché de 12,4%. En cause, la percée des produits Dacia montés dans les usines de Tanger et de Somaca : Logan, Sandero, Dokker, et Lodgy disposent d’un positionnement de référence dans leur catégorie.
S’agissant de la segmentation du marché, il faut retenir que les mêmes tendances observées ces dernières années ont été maintenues. Cinq segments se partagent 82% de parts de marché. Il s’agit des citadines, des 4x4, des ludospaces, des citadines sedan et des compactes. Les citadines viennent en tête des voitures les plus vendues avec un volume de 35.893 unités, et une part de 22%. Leur prix abordable et aussi les besoins de mobilité qui sont pour la majorité des automobilistes de type urbain expliquent cette tendance. Le segment des 4x4 occupe la seconde position avec 31.911 véhicules vendus avec une part de marché de 19,56%.
Celui des ludospaces est arrêté à 29.046 unités, soit une part de marché de 17,8%. C’est un aspect qui caractérise le marché marocain, car ce genre de véhicules permet de joindre l’utile à l’agréable. Les pères de familles exerçant un commerce ou une certaine activité l’ont adopté. Les citadines sedan viennent en troisième position affichant au compteur 18.931 unités soit une part de 11,6%. Alors que le marché a recensé 18.054 compactes avec une part de marché de 11,06%. Par région, il ressort que la ville de Casablanca s’adjuge, comme de coutume, la part du lion avec 78.099 unités vendues, soit une part de marché de 47,88%. Elle est suive de Rabat avec un volume de 19.756 véhicules et une part de 12,11%. Agadir se classe troisième avec 12.006 unités vendues, elle est talonnée de très près par Marrakech qui affiche un volume de 11.744.
Par C. Jaidani
Ford en vedette dans le segment du VUL
Malgré une légère reprise de fin d’année, le VUL continue d’afficher une méforme et ce, malgré une conjoncture favorable, marquée par un bon démarrage de la campagne agricole. Dans le détail, le segment affiche des ventes de 3.791 pick-up, 5.140 fourgons légers et 1.855 minibus. Par marque, Ford est confortablement en tête du classement grâce à sa gamme de fourgons. La marque a immatriculé 1.940 véhicules, soit une croissance annuelle de 34,72%. Elle est suivie par Fiat qui totalise un volume de 1.714 véhicules, en hausse de 4%. Toyota affiche 1.232 immatriculations mais accuse une baisse de 24,65%. Renault est quatrième à 1.199 véhicules écoulés, soit une régression de 4,92%. Dacia est cinquième avec 1.129 unités vendues et une hausse de 6,21%. La marque low cost est soutenue par son prix très abordable. La sixième place revient à Mitsubishi avec un volume de 1.097 véhicules et un recul de 28,21%. Hyundai est septième avec 1.070 véhicules écoulés, en baisse de 17,05%.