Christine Lagarde a contribué, à partir de l’Assemblée du printemps du FMI, à la seconde édition des Assises sur la fiscalité qui ont eu lieu lundi dernier à Skhirate. La directrice du Fonds monétaire internationaI a tenu, en premier lieu, à rappeler le rôle que joue la fiscalité dans le développement économique de tout pays. C. Lagarde n’y est pas allée de main morte. Elle recommande une réforme en profondeur de la Caisse de compensation. Elle conseille de relever les prix des produits de base, tout en accordant des aides directes aux populations défavorisées. Interrogé durant un point de presse organisé en marge des Assises, sur la force obligatoire de cette recommandation, l’argentier du Royaume a dit ne pas beaucoup apprécier le terme, estimant que le Maroc n’a pas à se soumettre aux recommandations du FMI. Mieux encore, le Maroc fait partie du tour de table de cette institution internationale. D. El Azami, ministre du Budget, a nuancé, considérant que la recommandation n’est que le terme consacré à ce type de discours.