Bab L’Bluz. De quelle porte parle-t-on ? Celle par laquelle passe les cultures, les rythmes et les mélodies. C’est de ce constat que Bab L’Bluz signe un troisième album, «Nayda», surfant sur des notes saupoudrées de gnaoua, accommodées à la sauce désert-blues, pimentées de funk et agrémentées de psyché.

Il s’agit-là d’un album bien ficelé qui sortira «le 5 juin en numérique et le 10 juillet en cd / vinyle», a annoncé Bab L’Bluz, excité, dans un post à l’occasion de leur signature chez Real World Records, le label de Peter Gabriel.

L’album s’avère multicolore, en gravitation libre entre rythmes africaines, psyché et funk. C'est en mêlant percussions, pad, batterie, flute, guitare, guembri et n’goni, que le quartette va fonctionner pendant plusieurs années. Et même en mêlant encore d’autres instruments. Le quartette ne cessera jamais de nous épater.

Le groupe décide de puiser ses forces dans ce qu’il connaissait le mieux : L’Afrique et la musique. Bab L’Bluz n’a pas hésité à malaxer les harmonies, les mélodies et les rythmes jusqu’à ce qu’ils se fixent, et que les morceaux prennent forme. Car chaque note compte. Chaque ronde, croche, blanche, figure de silence…signifie un voyage. Sinon, une histoire qu’il tente de relater avec douceur et tant de délicatesse.

Un jeu de basse effleuré en grappe, suivi par des boucles de tabla indien comme noyées, de brefs sursauts de batterie, des mélodies hypnotiques et un son impalpable dicté par n’goni. C’est en quelque sorte la recette de cette envolée de bonheur que nous offre le single «Ila Mata», en ligne depuis le 7 mai sur la chaine YouTube du groupe.

Un paysage sonore chaud, lumineux qui porte et qui berce. On entend dans ce titre la douceur, l’honnêteté et la puissance. Tout ce qui nous rappelle les mots d’ordre : Pardon, Amour, Tolérance.

* Lien du clip

Par R.K.H